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  • : le blog shiisme
  • : Bienvenue à tous, ce site comme vous pouvez le constater décrit les principes fondamentaux de l'islam et en particulier du chiisme. Un site qui se voit comme un lieu d'échange d'informations dans l'intention de faire partager ce qu'est réellement le chiisme à partir de sources fiables et non de rumeurs malhonnete comme en circulent tellement sur internet.
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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 16:49
  • Pourquoi, en Occident, 95% des livres sur l'Islam sont écrits par des non-musulmans ?
  • Pourquoi les dires d'un chrétien, juif ou athée concernant l'Islam sont pris pour paroles d'évangile alors qu'un musulman ment sûrement à propos de sa religion ?
  • Pourquoi les femmes sont libres et encouragées si elles mettent une mini-jupe mais insultées si elles mettent un voile ?
  • Pourquoi une chrétienne avec un voile représente pureté et piété alors qu'une musulmane avec un voile est synonyme d'oppression et de tristesse ?
  • Pourquoi une femme portant un crucifix à un accès libre à l'éducation alors qu'une musulmane avec un voile doit prendre des cours par correspondance ?
  • Pourquoi 800 jeunes filles sont interdites d'école et étudient par correspondance dans le pays des Droits de l'Homme ?
  • Pourquoi les médias ne donnent-ils jamais la parole à ces filles qui sont pourtant dites "oppressées" ?
  • Pourquoi, en Occident, 4 nouveaux convertis sur 5 sont des femmes alors que l'Islam "opprime la femme" et la "considère comme un être inférieur" ?
  • Pourquoi crache-t-on sur une religion qui interdit de boire, de fumer et de se droguer alors que ces fléaux tuent des centaines de milliers de gens tous les jours ?
  • Pourquoi un français qui bat sa femme n'est qu'un français alors qu'un arabe violent est toujours un musulman "fondamentaliste" ?
  • Pourquoi un israelien qui tue 30 musulmans est appelé "fou" alors qu'un musulman qui défend sa famille est appelé terroriste-intégriste ?
  • Pourquoi l'intégration passe par le rejet de sa religion et de sa culture au pays des "Liberté, Egalité, Fraternité" ?
  • Pourquoi les évangelistes chrétiens sont bienvenus dans le monde entier alors que les musulmans sont chassés pour "intégrisme" ?
  • Pourquoi parle-t-on d'un Islam intolérant sans jamais souligner que les plus belles églises et synagogues sont dans des pays musulmans ?
  • Pourquoi est-ce toujours les maris qui trompent leur femmes qui sont les mêmes à s'insurger contre la "barbarie" de la polygamie ?

 

Avons-nous subi un lavage de cerveau ?
Sommes-nous encore capable de penser librement et justement ?

 

 

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1 mars 2007 4 01 /03 /mars /2007 18:06
Fatwa du Shaykh Shaltût sur le chiisme
 
On posa à Shaykh Shaltût la question suivante : « Certains légistes affirment que pour s’acquitter de ses obligations culturelles, le musulman est obligé de se référer à l’une des quatre écoles islamiques, parmi lesquelles ne se figurent pas le chiisme imâmite ni zaydite. Votre éminence est-elle de ce même avis général et, par conséquent, interdit-elle de se référer à l’école dite chiite duodécimaine ou imâmite ? »

La réponse du Shaykh fut la suivante :

1° N’’obligeant à aucun de ses adeptes de se référer à une école particulière, l’islam affirme que tout musulman a le droit de se référer à l’une des écoles juridiques correctement transmises, dont les préceptes se trouvent consignés dans des ouvrages appropriés. En outre, quiconque se référait à l’une de ces écoles est aussi libre d’en changer suivant son choix sans aucune restriction.

2° L’école Dja’farite connue par le nom d’école "chiite imâmite duodécimaine" est une école légale et, par conséquent, digne de servir de référence quant en ce qui concerne l’acquittement des obligations cultuelles. Les musulmans doivent savoir cela et abandonner tout fanatisme injustifié observé à l’égard des écoles juridiques. La législation divine, tout comme la religion dont elle émane, ne dépend d’aucune école ni n’est limitée par elle. Pratiquant l’idjtihâd, toutes ces écoles sont agrées par Dieu le Transcendant, et peuvent servir de référence à ceux qui n’ont pas de savoir suivant leurs jurisprudences respectives, car il n’existe aucune différence entre elles en ce qui concerne les actes cultuels.
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1 mars 2007 4 01 /03 /mars /2007 14:50
Sunnisme, Chiisme...
deux parts d'un seul et unique fruit:

la Ummah
L'Islamsignifie "soumission" à Allah, et le Musulmanest celui qui se soumet à laLoi Divineet qui s'y conforme dans tous ses actes et dans tous les aspects de sa vie individuelle et sociale, cultuelle et matérielle.
La
Loi Divine est constituée du Coran mais également des Traditions du Prophète Muhammad.
Après la disparition de Muhammad, messager d'Allah, ses successeurs, ses compagnons puis les jurisconsultes se sont chargés d'expliquer, de préciser, de détailler et d'interpréter la Chari'ah (la Loi islamique) et de définir ses applications.
Des divergences apparurent, pour diverses raisons, dans l'interprétation de la Loi islamique, qui donnèrent naissance à des Ecoles juridico-religieuses ou rites (en arabe "Math-hab", faisant au pluriel "Mathâhib").
Ainsi, chaque Musulman, selon son appartenance, suit les règles et les interprétations de la Loi de l'une des cinq Ecoles existantes, pour s'acquitter de ses devoirs individuels et sociaux et pratiquer ses actes religieux ('Ibâdât).
Si le monde occidental se plaît souvent à dire que ces cinq écoles juridiques sont différentes (probablement pour fragiliser inutilement d'ailleurs cette très forte force religieuse qu'est l'Islam), je pense que plutôt de dire "différentes" il vaudrait mieux dire que ces écoles sont "complémentaires dans leurs diversités" et qu'elles ont toutes le même objectif (selon la méthodologie et la voie qui leur sont propres) : conduire le musulman vers les sources de la Loi Islamique.
Aujourd'hui, si on écoute certains médias, il ressortirait que deux Islams émergent : l'Islam sunnite regroupant quatre des cinq écoles et l'Islam chiite.
Evidemment, faire entendre qu'il y ait deux voies de l'Islam voudrait faire sous-entendre que ces voies sont opposées et divisées.
L'Islam constitue pourtant une seule communauté musulmane unique (Ummah), conformément à l'affirmation du Coran auquel ils sont tous solidement attachés «Cette Communauté qui est la vôtre est une Communauté unique, et je suis votre Seigneur.».
Pour l'essentiel, tous les musulmans sunnites ou chiites ont les mêmes croyances et les mêmes pratiques.
Les facteurs de divergences entre musulmans ne sont pas religieuses mais politiques
L'Islam est une entité et paradoxalement une réalité.
Le sunnisme et le chiisme sont deux courants complémentaires.
Je vais essayer de personnaliser ce que je ressens afin d'effacer cette fausse idée qu'on essaye de nous inculquer à nous autres, occidentaux :
Un enfant naît sur terre et s'appelle Islam,
il a la chance d'avoir un père et une mère qui par leur lien lui transmette une source unique d'amour.
Ce père et cette mère s'appellent Foi et Soumission.
Puis il y a la famille de la mère (Sunnisme) et la famille du père (Chiisme), ayant chacune plein d'amour à donner à l'enfant et n'ayant qu'un seul but :
élever cet enfant pour qu'il devienne grand, fort, heureux et en pleine santé.
Dans cette quête au bonheur de l'enfant, chaque famille veut donner toujours plus et on pourrait croire qu'elles essayent l'une l'autre de s'approprier l'enfant. Ils l'aiment tous tant cet enfant que les gens autour, qui ne sont pas de la famille pensent qu'ils se détestent et veulent s'arracher l'enfant... Alors qu'il n'y a en fait qu'un énorme élan d'amour.
Quoiqu'il en soit, entouré de tout ce monde qui représente pour lui, une seule et même famille,
sa
famille,
cet enfant grandira dans un monde d'amour, avec tout l'équilibre nécessaire qu'il faut pour s'assumer en adulte.
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15 novembre 2006 3 15 /11 /novembre /2006 15:20
 
Vue d'ensemble
 

Les musulmans chiites pensent que des personnes choisies parmi la famille du Prophète Mohamed  pslf (les Imams) étaient la meilleure source de connaissance à propos du Coran, de l'islam, de l'émulation (les guides de l'islam après le Prophète pslf et les protecteurs les plus fervents de la sunnah (tradition) de l'Envoyé pslf.

En particulier, les musulmans chiites reconnaissent la succession du prophète par Ali (le cousin et beau-fils du Prophète pslf, premier homme à accepter l'islam "après Khadija" et aussi le chef de l'Ahl al-Bayt ou « gens de la maison [du prophète] »).
Au contraire, les musulmans sunnites reconnaissent le califat. Les chiites croient que Ali a été désigné comme successeur du prophète pslf par lui-même en de nombreuses occasions, et qu'il est donc le dirigeant de droit de la foi musulmane, suivant en cela les voeux du prophète.

Cette différence entre la reconnaissance du pouvoir de l'Ahl al-Bayt (la famille du Prophète Mohamed pslf) ou du calife Abou Bakr a modelé les doctrines chiites et non chiites à propos du Coran, des hadiths et d'autres points. Par exemple, la collection des hadith reconnus par les chiites se base sur des narrations faites par l'Ahl al-Bayt alors que les hadiths de narrateurs ne faisant pas partie de la famille du Prophète pslf ne sont pas inclus (ceux de Abu Huraira par exemple).
En dehors des considérations sur le califat, les chiites reconnaissent l'autorité de l'Imam (aussi appelé Khalifa Ilahi) en tant qu'autorité religieuse, bien que les différentes branches de l'islam chiite ne sont pas d'accord sur la succession de cet Imam et de son successeur (les duodécimains, ismaéliens ou Zaydites par exemple).
 

Origine du shiisme
 

 
Étymologiquement, le terme chiisme vient de shî'at 'alî, le parti de `Ali. À la mort du Prophète pslf en 632 la question de sa succession fut à l'origine du premier grand schisme de l'islam. Ceux qui prirent le parti de `Ali, cousin et gendre de l'Envoyé pslf, estimaient qu'il était l'unique successeur légitime. 

Ce n'est qu'après la mort du troisième calife `Uthman que `Ali accédera à la tête de la communauté. Néanmoins son pouvoir sera sans cesse contesté par Mu'âwiyah Ibn abi Sufiân qui trahira son pacte avec Ali. Ce dernier sera assassiné en 661 pendant sa prière dans une mosquée par un kharidjite. Ses partisans reportèrent alors toutes leurs espérances sur ses fils l'imam Hassan, puis l'imam Hussein.
 

Ce dernier refuse le pouvoir omeyyade (de Mouaawiya) et constitue un bataillon pour une rébellion armée. Sa mort (son martyre, selon ses partisans) avec l'ensemble de sa famille et de ses partisans lors de la bataille de Kerbala, en 680, marquera le début de la rupture entre les chiites et ceux qu'on nommera plus tard les sunnites.
 

Le destin tragique d'Hussein secoue une partie de la conscience musulmane et provoque une détermination à combattre jusqu'au bout pour un idéal de pouvoir juste et respectueux des principes fondamentaux de l'islam. Le martyre devient un symbole de la lutte contre l'injustice. Le coeur du chiisme est dans ce massacre, d'où le culte des martyres. Hassan, l'autre petit-fils, ne cherche pas à prendre le pouvoir, ce qui affaiblit considérablement la révolte chiite sur le plan politique. Tous les descendants de Hussein vont avoir un destin tragique, tel que la prison sur ordre du khalife (ou calife).
 

Selon les chiites, la succession est héréditaire. Mais toutes les tendances ne sont pas d'accord sur la ligne de succession. Pour le courant actuellement majoritaire du chiisme duodécimain, le douzième successeur du Prophète pslf va parvenir à échapper à l'emprisonnement par voie surnaturelle et disparaît en 874 : c'est l'occultation. Ce phénomène surnaturel de l'occultation va permettre de mettre un terme à la question du pouvoir temporel, et donne une dimension eschatologique et religieuse très forte.
 

Les duodécimains admettent dorénavant passivement l'ordre politique car le douzième imam reviendra à la fin des temps et retrouvera son règne. En son attente, aucun pouvoir n'est vraiment légitime, mais le fidèle doit attendre le retour de l'Imam tout en faisant des efforts pour s'améliorer spirituellement.
 

On peut noter que la révolution iranienne de 1979 a en partie rompu avec cette attente en voulant mettre en place un régime religieux et politique juste avant le retour de l'imam, ce qui a été rejeté par certaines tendances théologiques du chiisme duodécimain.
 

Pour les chiites, les imams sont les guides, les mainteneurs du Livre. Leur légitimité n'est pas due à leur descendance charnelle du Prophète, mais à leur héritage spirituel, ils ont une connaissance par le coeur du Coran, en expliquant l'ésotérique (bâtin) aux fidèles.
 
Doctrines
 
Le chiisme reconnaît l'unicité divine, les textes sacrés du Coran, le prophète, les cinq obligations fondamentales, le jugement dernier et la résurrection.
Les chiites considèrent que le coran a un sens évident et un sens caché, et qu'une recherche ésotérique doit donc être menée sur ce texte. Les imams sont chargés d'enseigner cette gnose aux fidèles les plus dignes.
 

Cet élitisme fait du chiisme une religion moins égalitaire dans son fonctionnement que le sunnisme, en justifiant l'existence d'un clergé et de niveaux d'initiation qui ne sont pas forcément accessibles à tous les fidèles. Cette tendance est très développée chez les druzes, mais se retrouve aussi chez les duodécimains.
 

Les ismaelis ont un chef suprême reconnu, l'Aga Khan. Les Mustaliens obéissent à un da'i. Les duodécimains en reconnaissent plusieurs, appelés Ayatollah ou Marja: chaque fidèle peut choisir le sien, suivre ses enseignements et lui verser sa contribution (khoums et zakat).
 

Le chiisme accorde une importance particulière au culte des imams martyrs, Ali, Hassan et surtout Hossein, célébrés au  deuil des jours de Moharram.
 

 
Justice de Dieu
 
Les Chiites insistent sur la liberté de l'homme dans ses actes. Dieu ne peut agir que dans la justice, donc il y a une certaine rationalité de la création, donc l'homme est libre dans ses actions. 

Statut de l'Imam Chiite
 
Dieu ne peut admettre que les hommes aillent à leur perte, donc leur a envoyé les prophètes pour les guider. Mais la mort du Prophète Mohamed pslf met fin aux prophètes. Il faut un garant spirituel de la conduite des hommes, qui est une preuve de la véracité de la religion et qui dirige la communauté. L'imam : le guide. Il doit remplir un certain nombre de conditions : être instruit de la religion, être juste, exempt de défauts donc être le plus parfait de son temps.
 

À l'inverse des sunnites, les chiites exigent donc que la communauté musulmane soit dirigée uniquement par un descendant de la famille du  Prophète Mohamed pslf (Ahl al-Bayt).
 

La conception de l'imamat des chiites est foncièrement opposée à celle du califat admise par d'autres écoles musulmanes. L'imamat, incarnant à la fois le pouvoir temporel et spirituel et inauguré par Ali, est considéré comme la succession du cycle de la prophétie définitivement bouclé par le dernier prophète Mohamed pslf. L'imam, qui ne peut être qu'un descendant d'Ali, est vénéré comme le représentant infaillible de Dieu sur terre et le gardien du sens caché de la révélation.
 

L'imam tire son autorité de Dieu, il est donc infaillible. Depuis l'occultation du douzième imam, les hommes ne peuvent pas se réclamer d'une autre autorité et ils sont donc libres par rapport au pouvoir temporel en place. Il y a donc une séparation du spirituel et du temporel.
 

Les 'Uléma jouent un grand rôle dans la révolution. La doctrine n'est pas figée car le douzième imam est toujours vivant : malgré son absence corporelle il a les moyens de transmettre aux siens l'expression de sa volonté.
 

Divisions et sectes
 
Des divergences à propos de la succession de certains imams furent en grande partie à l'origine de l'éclatement du chiisme en d'innombrables groupes et sectes.
 

Cependant trois grandes tendances forment l'essentiel du monde chiite d'aujourd'hui : les Zaydites qui reconnaissent cinq imams, les imâmites ou duodécimains et les ismaéliens ou septimains, auxquelles il faut ajouter les chiites dits hétérodoxes comme les alaouites de Syrie, les alévis de Turquie et les druzes de Syrie, Palestine, Liban, Israel. Les Chiites proprement dits sont notamment les Duodécimains, majoritaire en Iraq et en Iran où il est religion d'Etat depuis la révolution islamique initiée par Khomeyni. Ces Duodécimains ne s'éloignent pas fondamentalement de l'orthodoxie islamique et ils ont été reconnus musulmans par l'Institut Al Azhar du Caire, la plus haute autorité sunnite du monde. Certains groupes, surtout les Alaouites de Syrie, les Alévis de Turquie et les Druzes de Syrie, Palestine, Liban, Israël se sont tellement éloignés des enseignements du Coran et des Hadiths (et on élaboré leurs propres doctrines) que les institutions orthodoxes se demandent si ces groupes peuvent encore être appelés musulmans.
 

 

 
Démographie du chiisme
 
Aujourd'hui, l'Iran est le grand centre du chiisme mais cette religion existe aussi ailleurs, elle n'est donc pas la version iranienne de l'Islam. Les chi'ites sont majoritaires en Iran, Bahreïn, Irak, et ils constituent une minorité dans une quinzaine d'autres pays.
 

Le chiisme duodécimain est la religion majoritaire en Iran et en Irak. On trouve aussi de fortes minorités duodécimaines en Inde et au Pakistan (environ 10% des musulmans), en Afghanistan, dans la péninsule arabe et au Liban; voir Khoja.
 
Les ismaïliens sont très dispersés. Leurs communautés d'origine sont au Pakistan et en Syrie, mais la plupart forment une diaspora, surtout dans les pays anglo-saxons.
 
Nizârites
 
Bohras
 
Les druzes vivent essentiellement au sud du mont Liban, au nord de la Palestine et en Israël sur le Golan, près du mont Hermon. Au Liban, le principal groupe politique druze est actuellement dirigé par Walid Joumblatt.
 
Les zaydites sont surtout présents au Yémen.
 
Les Alevi et alaouites qui sont 2 religions proche mais constituent 10 % de la population en Syrie pour les alaouites, ils sont présents en Turquie (estimation à 25 millions) pour les alevis, c'est aussi la religion majoritaire en Azerbaidjan et il ya quelques croyant en Afrique du nord et aux Balkans (surtout en Albanie pour les Bektachis). La famille du chef d'État syrien est alaouite.
 
 
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15 novembre 2006 3 15 /11 /novembre /2006 15:19

Afin d'éclaircir certains faits sur lesquels reviennent énormément de questions,  j'ai décidée de vous en informer via des questions réponses
 
Questions - Réponses
 

 

Q : Quelles sont les croyances nécessaires d'un chiite ?

 

R :Croyance en Dieu, son unicité et sa justice ; croyance en prophétie et la mission prophétique du messager de Dieu Mohammad que Dieu  bénisse  lui et sa famille ; croyance en Imamat et croyance en Résurrection. 
 
 
Q : Qu'est-ce que le « chiisme » ?

 

R : Le terme chiisme vient du mot chia qui se traduit en arabe :(celui qui prend parti). Les chiites sont ceux qui ont parti de l'Imam Ali, fils d'Abou Talib, après le décès du Saint Prophète ,Mohammad, d'où le terme de Chiiat al-Ali. Les chiites défendent le droit de la descendance du Prophète contre les califes officiels. La grande majorité des chiites sont Duodécimains (école Jaafarite), c'est- dire qu'ils suivent les préceptes de 12 Imams de la descendance Prophète.

Les chiites suivent également comme les autres branches principales de l'Islam (Malékite, Hanbalite, Hanafite et Chafiite) les préceptes du Saint coran et sunna (comportement et manière) du Prophète, simplement les sources aux quelles ils font référence pour l'idjtehad (effort personnel de recherche) et la jurisprudence ne sont pas les mêmes que ces autres branches. Pour les chiites, le coran est le guide (qui ne parle pas) et l'Imam (guide qui parle).

Les chiites croient que l'Islam est ce qui a été révélé au Prophète. La religion de Mohammad est maintenue par ses Imams successeurs après sa mort.

Les fondations de la doctrine islamique, selon l'Ecole d'Ahl al-bayt (les gens de la maison du Prophète) sont :


L'Unicité, la Justice, la Mission prophétique, l'Imamat et le jour du Jugement Dernier.


Les principes de la religion sont au nombre de cinq
:


Al-Tawhid : l'unicité d'Allah, croire en Dieu unique et sans associé.


Al-Adle
: l'équité, la justice, croire que Dieu est juste.


Al-Nobouwah
: la croyance en toutes les prophètes de Dieu,les prophètes sont immaculés,le Prophète Mohammad est le dernier prophète et le nombre des prophètes envoyés de Dieu est de 124000.


Al Imamat
: le rang qu'occupent les Imams successeurs de Mohammad. Alors que la prophétie a terminé avec Mohammad. Les Imams sont immaculés. Ils sont choisis par Dieu et le nombre des Imams est de 12.


Al-Qiyaamat
: croire en Jugement Dernier et la vie future.

 

Les branches sont de 10 :

-Salat (prière)

-Sawm (jeûne)

-Hadj (pèlerinage à la Mecque)

-Zakat (aumône)

-Khums

-Djihad (lutte contre les ennemis de Dieu)

-Amr bel maruf (encourager ce qui est bon)

-Nahi anel monkar (interdire ce qui est mauvais)

-Tawalla (aimer l'Ahl al-bayt)

-Tabarra (se dissocier des ennemi d?Ahl al-bayt)

 

Q : Pourquoi les Chiites prient-ils sur de la terre (tourba) ?


 
R : Abou Sa'id al Khoudri rapporte qu'il a vu le prophète (sas) faire sa prosternation (Sajdah) sur de la boue humide, de sorte qu'il pouvait voir les traces de boue sur son front.


Saheh Boukhari, partie I, p. 104
 
Le prophète (sas) avait l'habitude de déposer son front sur de la terre (tourba) lorsqu'il se prosternait.

Saheh Boukhari, partie 1, p. 97


Le prophète (sas) a déclaré que le meilleur endroit pour la prosternation était la terre ou un élément qui pousse de la terre. (Élément naturel)


Le prophète (sas) a déclaré que le meilleur endroit pour la prosternation était la terre ou un élément qui pousse de la terre. (Élément naturel)

Kanz-ul-Ummal partie 4, page 113
 

 


Q : Pourquoi est-il permis que la prière de l'Asr soit priée juste après celle de Dohr et que celle de l'Isha soit priée juste après celle du Maghreb ? 


 
R :Il est relaté d'après ibn Abbas qui a dit que le messager d'Allah(sas) avait accomplies les prières de Dohr et Asr ensemble ainsi que celles du Maghreb et 'Isha, bien qu'il ne fut pas dans un état de crainte ni en voyage.

Saheh Muslim, Vol. I p.264


Ibn Abbas relate que le messager d'Allah (sas) accomplissait les prières de Dohr et 'Asr ensemble ainsi que celles du Maghreb et 'Isha ensemble bien qu'il ne fut pas dans un état de crainte ni qu'il y ait une autre raison.

Il est relaté que Waki a demandé à ibn Abbas la raison de cette pratique. Ibn Abbas a répondu " de sorte que les croyants ne puissent ressentir dérangement et difficulté. "

Saheh Muslim Vol. I, p.265
 
Jamm'a Tirmidhi, p. 54


Abdullah ibn Shaqiq relate qu'un jour après la prière de 'Asr, ibn Abbas a commencé à donner un sermon qui continua jusqu'a ce qu'au couché du soleil et que les étoiles sont apparues.

Les gens ont commencé à crier, " prières ! Prières ! (Pour dire qu'il était temps pour la prière du Maghreb).


Ibn Abbas n'y prêta aucune attention jusqu'à ce que quelqu'un de Bani Tamim se soit levé et ait crié incessamment, " prières ! Prières ! " Ibn Abbas a alors indiqué, " Malheur à toi ! Tu veux m'enseigner la tradition ! " Il a dit en outre, " j'ai personnellement vu le messager d'Allah (sas) accomplir les prières de dohr et 'Asr ensemble et les prières du Maghreb et 'Isha ensemble. "


Le narrateur dit, " ce qu'avait dit ibn Abbas continuait à pincer ma conscience jusqu'à ce que je sois allé demander à abou Horayra sur ce sujet et il a certifié ce qu' ibn Abbas avait indiqué. "

Saheh Muslim, Vol.. 1 p. 265


Il est rapporté d'ibn Abbas que le prophète accomplissait en même temps sept raka'ats de prières et à d'autres moments du temps huit raka'ats (d'un seul trait) c.-à-d. qu'il accomplissait les prières de Maghreb et 'Isha ensemble et les prières de Dohr et 'Asr ensemble.

Saheh Boukhari, partie I, p.72

Il est relaté par ibn Abbas que lorsqu'il était à Médine, le prophète accomplissait deux prières ensemble (Dohr et ' Asr et Maghreb et ' Isha) sans être sous la crainte ou la précipitation.

Lorsqu'on l'a interrogé sur la raison de ceci il a dit que le prophète avait désiré que disciples puisse ne pas souffrir du dérangement et donc que les deux prières pouvaient être accomplies ensemble.

Sunane Nasaï, p. 290


Q : Pourquoi les chiites rompent-ils le jeûne lorsqu'il fait nuit et pas au début de   la déclinaison solaire comme le font les Sunnites ?

 


R : Les chiites préservent le jeûne jusqu'à ce qu'il fasse nuit car Allah l'a ordonné dans le Saint Coran :


§- mangez et buvez jusqu'à ce que se distingue, pour vous, le fil blanc de l'aube du fil noir de la nuit. Puis jeûnez jusqu'à la nuit.-§ (Thouma atimouw syiam ila layl)

(Sourate al-Baquarah, verset 187)


Ce verset est clair et sans équivoque, il faut jeûner jusqu'à ce qu'il fasse nuit et pas au déclin du soleil.


Les hadiths Sunnite qui disent qu'il faut rompre le jeûne au déclin du soleil sont en opposition totale avec le Saint Coran, c'est pour cela que les chiites rompent le jeûne lorsqu'il fait nuit.
 

 

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15 novembre 2006 3 15 /11 /novembre /2006 15:18

 

La croyance en Allah

 

Nous croyons aussi qu'Allah est Un et Unique, et sans pareil. Il est Éternel, le Premier et le Dernier, ce qui veut dire qu'IL existait avant la création et qu'IL demeurera après la fin de la création. Il est Toujours Vivant, Sage, Puissant, Indépendant de toutes choses, Tout Entendant, Tout Voyant, Omniscient et Juste. On ne peut pas Le comparer avec Ses créatures. IL n'a ni corps, ni forme, ni substance, ni figure. IL n'est ni lourd, ni léger, ni mobile, ni immobile.

IL est au-dessus du temps et du lieu puisqu'IL est le Créateur. Personne ne peut Le localiser, puisqu'IL n'est pas confiné dans un lieu. Personne ne Lui est similaire et personne ne peut être Son égal. IL n'a ni épouse, ni progéniture, ni partenaire, et personne n'est comparable à Lui. La vision ne peut Le percevoir alors qu'IL perçoit toutes les choses.


Quiconque Le compare avec Ses créatures et suppose qu'IL ait un visage, des mains, des yeux, ou croit qu'IL descendra du Ciel sur la Terre ou qu'IL apparaîtra devant les gens au Paradis, comme une lune etc. , est semblable à celui qui ne croit pas en Allah, ou qui multiplie Allah et devient ainsi coupable de polythéisme, ignorant qu'Allah est au-dessus de tous ces défauts.


Similairement, ceux qui croient que le Jour du Jugement, Allah se montrera devant Ses créatures, et que celles-ci LE verront ce jour-là , sont des incroyants, même s'ils continuent à affirmer verbalement qu'Allah n'a pas de corps. Les tenants de cette vision d'Allah se sont arrêtés seulement au sens apparent du Saint Coran et des Traditions sans se donner la peine d'utiliser leur intelligence pour comprendre la lettre et l'esprit des versets du Saint Coran.

Ils ont renié leur intellect et l'ont figé. C'est pourquoi ils n'ont pas pu analyser le sens apparent des mots selon les exigences de l'analyse, de l'argumentation et des règles des métaphores et du sens figuré, pour comprendre le sens réel du Coran, comme cela devrait être logiquement.

Tout ce que nous pouvons imaginer et concevoir dans notre esprit à propos de n'importe quelle chose, c'est que cette chose est une créature comme nous et que son existence est semblable à la nôtre. Notre esprit ne saurait dépasser ces limites dans lesquelles il est consigné. Cette vérité a été explicitement évoquée par l'Imam al-Bâqer.


 
La justice D'Allah

 

Nous croyons que l'un des Attributs positifs d'Allah est le fait qu'IL est Juste. IL n'est injuste envers personne. IL ne commet aucune oppression dans Ses Décisions, IL récompense ceux qui obéissent à Ses Commandements, IL punit ceux qui commettent des péchés, IL n'oblige pas Ses serviteurs à faire ce qui n'est pas en leur pouvoir, IL ne les punit pas pour plus que ce qu'ils auraient commis. Nous croyons qu'Allah ne néglige aucune bonne action, sauf si celle-ci cède la place à une meilleure. Allah ne commet aucun acte incorrect, parce qu'IL a le Pouvoir de faire les bonnes choses et d'éviter les mauvaises choses.

IL connaît parfaitement l'excellence des bonnes actions et les mauvais effets des mauvaises actions. IL ne peut être contraint d'abandonner les bonnes actions pour en commettre de mauvaises à leur place. L'accomplissement de bonnes actions ne Lui cause aucun mal pour qu'IL se voie forcé de les abandonner. IL n'a pas éprouvé non plus le besoin de faire une mauvaise chose pour qu'IL doive la faire. D'autre part, Allah est Sage et tous Ses Actes sont systématiquement conformes à Sa Sagesse.


Si Allah commettait une injustice ou une mauvaise chose - et IL est trop éloigné d'un tel défait - ce serait pour l'une des raisons suivantes:

1- soit parce qu'IL ignorerait le mauvais aspect du mal;

2- soit parce que, tout en connaissant le mal, IL serait contraint de le faire et incapable de le détester (le mal);

3- soit parce que, tout en connaissant le mal, et sans être contraint de le faire, IL aurait quand même besoin de le faire;

4- soit parce que, tout en connaissant le mal, et sans être contraint ni avoir besoin de le faire, IL le ferait quand même, par plaisir et absurdité.
 

Or, toutes ces suppositions qu'on attribuerait à Allah sont impossibles, car pour qu'elles soient possibles il faudrait supposer qu'il y ait une imperfection en Allah, alors qu'Allah est la perfection même. C'est pourquoi nous ne pouvons qu'en déduire qu'IL est dépouillé d'injustice et immunisé contre la possibilité de faire le mal.


Cependant quelques sectes Musulmanes croient qu'il est possible qu'Allah puisse faire le mal. Elles professent qu'Allah peut aussi bien punir les gens obéissants qu'envoyer les pécheurs et même les infidèles au Paradis. Elles disent aussi qu'Allah peut commander à Ses serviteurs de faire ce qui dépasse leur pouvoir et les punir pour ne l'avoir pas fait. Pis encore, les adeptes de ces sectes affirment qu'Allah peut égarer, opprimer et tromper Ses serviteurs, qu'IL peut également faire des choses sans raison et sans Sagesse. Pour appuyer ces croyances, elles citent le verset coranique suivant: «Il ne sera pas interrogé sur ce qu'IL fait, mais les hommes seront interrogés» (Sourate al-Anbiyâ', 21:23).


Selon la croyance de ces gens, Allah serait "injuste", "sot", "menteur", "trompeur". Ils croient qu'IL est Celui Qui fait de mauvais actes et Qui néglige les bons actes. Mais nous croyons fermement que l'Être Sacré d'Allah est très éloigné de telles inadmissibles aberrations de d'Allah, c'est la pire forme de blasphème pur et simple.


Allah, le Tout-Puissant, dit dans des versets coraniques qui n'admettent aucune interprétation allégorique:


«Allah ne veut pas l'injustice pour Ses serviteurs» (Sourate al-Mo'men, 40:31).


«Allah n'aime pas la corruption» (Sourate al-Baqarah, 2:205).


«Nous n'avons pas créé le ciel, la terre et ce qu'il y a entre eux, par jeu» (Sourate al-Anbiyâ', 21:16).


«Je n'ai créé les djinns et les hommes que pour qu'ils M'adorent» (Sourate al-Thâriyât, 51:56).


«...O Seigneur! TU es exempt de tout défaut ou imperfection, et TU n'as pas créé tout cet univers mystérieux en vain et sans finalité» (Sourate Ale `Imrân, 3:191).

 


La Prédestination et le Décret Divin

 

Les fatalistes (Mojabberah) disent qu'Allah est responsable des actes de Ses créateurs et qu'IL contraint l'homme à commettre des péchés, pour lesquels IL le punit par la suite. En outre, toujours selon eux, Allah forcerait l'homme à Lui obéir, en même temps qu'IL le récompense pour avoir été obéissant. Les fatalistes affirment encore qu'en réalité le véritable auteur des actes de l'homme est Allah, et qu'on attribue à ce dernier la paternité de ces actes au sens figuré, parce que l'homme est le moyen de leur exécution.


La raison de cette croyance réside dans le fait de nier la relation naturelle qui existe entre la cause et l'effet, et qu'Allah est la Vraie Cause et qu'il n'y a aucune conception d'autre cause ou raison (Voir: Chahid Murtadhâ Mutahhary,"Man and Destiny", I.S.P., 1984)


Si les tenants de ce point de vue nient la relation naturelle entre la cause et l'effet dans les choses existantes, c'est parce qu'ils pensent que la croyance en Un Créateur et en Un Allah Unique, le justifie. Mais selon notre croyance, à nous Imâmites, quiconque conçoit Allah de cette façon, Lui attribue en fait l'injustice alors qu'Allah n'est jamais injuste.


Les adeptes du libre arbitre (Mofawwidhah) croient qu'Allah a conféré à l'homme un plein pouvoir et une totale liberté pour qu’il agisse selon sa propre volonté, et qu'IL a retiré Son Pouvoir et Son Contrôle sur les actes de Ses serviteurs. L'argument qu'ils avancent à l'appui de cette croyance consiste en ceci qu'associer les actes de l'homme à Allah équivaut à attribuer des défauts à Allah, alors que la vraie cause de ces actes est l'homme et les autres êtres, même si toutes les causes reviennent à la Première Cause qui est Allah. Mais pour nous (Chiites Imâmites), les tenants de ce point de vue séparent Allah de Son Pouvoir Absolu et Lui associent d'autres dans la création.


La croyance des Chiites, qui est la ligne tracée par les Saints Imams professe que ni le premier courant, celui de la contrainte (Jabr), ni le second, celui du libre arbitre absolu (Tafwîdh), ne représentent la ligne correcte, laquelle se trouve dans une position intermédiaire entre ces deux extrêmes, et ce sujet est tellement subtil et délicat qu'il n'a pas pu être compris par les controversistes, c'est-à-dire ceux qui croient au fatalisme (Mojabberah), ceux qui croient au libre arbitre (Mofawwedhah), et ceux qui sont théologiens (Motakallemah).

C'est d'ailleurs ce qui les a conduits à tomber chacun dans un extrême. La connaissance et la philosophie n'ont pu planifier la vraie signification de ce délicat sujet qu'après plusieurs siècles de controverse, une fois qu'elles ont jeté une ample lumière sur cette voie moyenne (Amrun bayn-al-Amrayn).


Il n'est pas étonnant que ceux qui ne connaissent pas la Sagesse des Imams (P) et leurs paroles, croient que cette formule "la voie moyenne" est l'une des découvertes de quelques philosophes occidentaux modernes, alors que nos Imams nous l'ont apprise il y a dix siècles!

En effet, c'est notre Imam al-Çâdeq (P) qui a expliqué ; a voie intermédiaire à travers son célèbre énoncé: "Ni contrainte (Jabr), ni libre arbitre total (Tafwîdh), la vérité se trouve entre les deux extrêmes".

 

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15 novembre 2006 3 15 /11 /novembre /2006 15:17

La signification du Badâ


Appliqué à l'homme, le mot Badâ', signifie que quelqu'un conçoit d'une chose une opinion qu'il n'avait pas auparavant, ou qu'il change d'avis concernant son intention de faire une chose déjà décidée, à la suite d'un changement dans son opinion sur cette chose ou dans sa connaissance de cette chose. Il décide donc de s'abstenir de faire quelque chose qu'il voulait faire par ignorance, et sa nouvelle opinion traduit son regret d'avoir voulu faire quelque chose qu'il ne veut plus faire. Ainsi, on dit que quelqu'un a le Badâ' lorsqu'il abandonne sa décision de faire quelque chose. Ce changement et cette substitution d'opinion sont dus à l'incapacité de l'homme de savoir ce qui est bien pour lui, ou à son regret de ses actions passées.


Le Badâ', dans ce sens, est impossible dans le cas d'Allah, car Allah est dépouillé d'ignorance et de défauts, et les Chiites Imamites n'attribuent point cette signification du mot à Allah. L'Imam Ja`far al-Çâdeq dit: «Si quelqu'un pense qu'Allah regrette Son action ou qu'IL change Son intention, il est considéré comme Infidèle d'après notre croyance». Il dit, en outre: «Je me dissocie de quiconque pense qu'Allah n'aurait pas connaissance d'une chose à l'avance et qu'IL changerait Son intention à son propos après en avoir pris connaissance».


Certains dires des Saints Imams, mal interprétés et mal compris, ont laissé croire qu'ils attribuent à Allah la signification de Badâ' appliquée à l'homme. En effet les ennemis des Ahl-ul-Bayt citent le dire suivant de l'Imam Ja`far al-Çâdeq, en mettant en avant son interprétation incorrecte et malveillante pour dénigrer les Musulmans imâmites: «Allah n'avait jamais fait un "badâ'" sur une chose comme il l'a fait concernant mon fils Ismâ`îl».


Des écrivains, s'accrochant à la signification erronée donnée à ladite remarque de l'Imam al-Çâdeq, s'appliquèrent à dénigrer les Chiites, pour les dénoncer injustement comme étant des égarés, ignorant tout simplement qu'en vérité la signification réelle de la remarque du Saint Imam n'est que la traduction fidèle du verset coranique suivant: "Allah efface ce qu'IL veut et confirme ce qu'IL veut, et l'original du Saint Livre est avec Lui" (Sourate al-Ra`d, 13:39).

Ce verset signifie qu'Allah pourrait faire apparaître à travers une déclaration du Prophète ou de son lieutenant (Waly), ou par un quelconque autre moyen, toute chose qu'il est opportun d'énoncer, mais qu'IL le change ou l'abolit par la suite, bien qu'IL ait une pleine connaissance de tous ses aspects.


Cet incident est en fait exactement similaire à celui survenu au Prophète Ismâîl et à son père, le Prophète Ibrâhîm, et au cours duquel le premier a vu son père s'apprêter à l'égorger comme sacrifice sur Ordre d'Allah, mais au moment où il (le Prophète Ibrâhîm) allait accomplir son action, il fut déchargé de cette tâche .

Si on se fonde sur cet incident, on constate facilement que la signification correcte de la remarque de l'Imam Ja`far al-Çâdeq est la suivante: "Allah ne s'était jamais manifesté à travers une affaire autant qu'IL s'est manifesté dans l'affaire d'Ismâîl (fils de l'Imam Ja`far al-Çâdeq), car Ismâîl étant le fils aîné d'al-Çâdeq, il apparaissait aux yeux des gens comme étant le successeur tout désigné de son père à l'Imamat. Allah l'a donc fait périr afin que les gens puissent savoir qu'il n'était pas destiné à succéder à son père, Ja`far al-Çâdeq comme Imam.

 

La voie intermédiaire (Amrun Bayn-al-Amrayn)


 En réalité, la signification sous-jacente de cette expression est riche en splendeur. Elle peut être résumée ainsi: "D'une part, nos actes sont effectivement nos propres actes, nous en sommes la cause réelle, ils sont sous notre contrôle et ils découlent de notre choix, et d'autre part ils sont accomplis sous les auspices de la Souveraineté d'Allah, car Allah est le Créateur et l'Octroyeur".

En d'autre terme, Allah ne nous oblige pas à faire ce que nous faisons, pour que nous ne puissions pas dire qu'IL est injuste en nous punissant pour nos mauvaises actions, car nous avons toute liberté et tout pouvoir de ne pas les accomplir. Mais, d'un autre côté, IL ne nous abandonne pas totalement dans l'accomplissement de ces actes, pour que nous ne puissions pas dire que ceux-ci sont en dehors de Son Pouvoir, car c'est à Lui qu'appartiennent la Création et la Souveraineté, et par conséquent, c'est Lui qui possède la Domination et l'Autorité sur toute chose, et c'est Lui Qui entoure toute les actions de Ses serviteurs.


Toutefois, selon notre croyance, la prédestination (Qadhâ') et le Décret Divin (Qadar) sont parmi les Secrets d'Allah. Quiconque se sent capable de les comprendre sans les altérer dans leur signification réelle peut découvrir la vérité, mais si une personne n'arrive pas à les comprendre de cette façon, elle n'a pas à chercher à y parvenir, de crainte que par manque de lucidité elle ne s'égare et ne détruise sa croyance. La question de "Amrun bayn-al-Amrayn" est un sujet philosophique extrêmement délicat et ne peut être comprise que par peu de gens bénis et doués de Sagesse. C'est pour cette raison que de nombreux théologiens se sont égarés.


Vouloir forcer le commun des mortels à comprendre cette question (Amrun bayn-al-Amrayn) et à agir en conséquence, c'est allé au-delà de leur capacité. C'est pourquoi, il suffit pour chacun de suivre les paroles des Saints Imams et de croire qu'il n'y a ni contrainte (Jabr) ni libre arbitre absolu (Tafwîdh), et que la réalité est entre deux. Toutefois cette question n'est pas l'un des principes de la Religion et il n'est pas nécessaire de l'approfondir ni de la comprendre pleinement.


 
Le Monothéisme


Nous croyons qu'Allah est Un à tous les égards. Ainsi, de même qu'il faut penser qu'IL est Un dans Son Essence et dans la nécessité de Son Existence, de même nous devons croire qu'IL est Un dans ses Attributs en croyant que ceux-ci sont Son Essence même - comme nous le verrons plus loin - et qu'IL n'a pas de pareil dans Ses Attributs: ainsi en matière de Science et de Puissance, IL n'a pas de pareil; dans la création et la fourniture des moyens de subsistance, IL n'a pas d'associé; et dans la perfection, IL n'a pas de rival. (Voir: "Speak of Éloquence", I.S.P., 1984)


De même, après avoir cru en l'Unicité d'Allah dans Son Essence et Ses Attributs, nous croyons en l'Unicité d'Allah en matière d'adoration. Ainsi, en dehors de Lui, il est interdit d'adorer quiconque et quoi que ce soit et sous quelque forme que ce soit. Il est également interdit de Lui associer quoi que ce soit et qui que ce soit dans toutes les sortes d'adorations, obligatoires ou non obligatoires, telle la Prière (Aç-çalât) et les autres supplications.


Quiconque associe à Allah dans son adoration toute autre personne ou chose est un polythéiste. Il a le même statut que celui qui prétend adorer Allah, alors qu'il désire au fond de lui-même la proximité de quelqu'un d'autre qu'Allah. Une telle personne, selon les principes de l'Islam, est polythéiste et idolâtre, et il n'y a pas grande différence entre les deux types d'adoration.


Quant à la visite des lieux sacrés (tels les tombeaux des Saints) ou à la participation à des rassemblements de deuils est elles ne constituent pas une sorte de recherche de la proximité de quelqu'un d'autre qu'Allah, comme l'ont (mal) compris ceux qui voudraient dénigrer la voie des Chiites imamites, ignorant la vraie signification de ces pratiques qui sont, bien au contraire, une manière adéquate de demander la proximité d'Allah par l'accomplissement de bonnes actions, telles que la visite rendue à un malade, la participation à des funérailles, la consolation apportée à un pauvre.

Lorsque nous rendons visite à un malade, nous accomplissons une bonne action dans la mesure où nous visons la proximité d'Allah en essayant par cette bonne action de Lui faire plaisir, et non pas de glorifier la personne malade, ni d'obtenir sa faveur, ni de lui faire plaisir à titre d'adoration. La même chose est vraie pour la visite des tombeaux ou la participation à des processions de deuil ou la visite rendue à des Frères de Foi.


Quant à notre croyance que la visite des tombes et la tenue de cérémonies de deuil sont de bonnes actions légales, elle est établie par la Jurisprudence musulmane, et la nature de notre recherche ne nous permet pas d'en faire la démonstration ici.


Ce qui est certain, la visite des mausolées des Saints Imams n'est point une sorte d'association dans l'adoration d'Allah, comme certains le croient. Elle a pour seul but de rendre hommage à leur mémoire et de garder vivant dans notre esprit leur souvenir et leurs mérites, et en cela nous nous conformons à ce que dit le Saint Coran: «Quiconque respecte les symboles d'Allah, fait preuve d'un coeur pieux» (Sourate al-Hajj, 22:32).


Il a été établi par le code religieux que les actes de ce genre sont, nobles et recommandés. C'est pourquoi, la personne qui les accomplit dans la seule intention de s'approcher d'Allah en sera justement récompensée.


 
Les attributs d'Allah


Nous croyons que les vrais Attributs positifs d'Allah, qu'on appelle les Attributs des Perfection (Kamâl) et les Attributs d'Esthétiques (Jamâl), tels que l'Omniscience, l'Omnipotence, l'Auto-Suffisance, la Volonté Divine et l'Eternité sont identiques à Son Être. Leur existence est l'Existence même de l'Être Divin. C'est pourquoi, du point de vue de l'existence, par exemple le Pouvoir d'Allah est Son Être, et Son Être est Son Pouvoir. Allah est Puissant parce qu'IL est Vivant et IL est Puissant. Il n'y a pas de dualité entre Allah et Ses Attributs. Tous les Attributs de Perfection d'Allah sont ainsi.


Toutefois, ces Attributs diffèrent l'un de l'autre du point de vue du concept et de la signification. Par exemple, la Connaissance d'Allah est autre chose que Sa Puissance, mais du point de vue de Son Existence, ils sont les mêmes, car s'ils étaient différents du point de vue de Son Existence (et l'hypothèse est que les Attributs d'Allah sont préexistants et auto existants comme Son Être, cela supposerait obligatoirement qu'il y ait plusieurs êtres auto existants (wâjeb-ol-wojoud), ce qui contredit le véritable fondement du Monothéisme de l'Être Divin.


Quant aux Attributs positifs supplémentaires tels que le fait qu'IL est le Créateur, le Pourvoyeur des moyens de subsistance, l'Éternel, et la Cause Première, ils sont tous dans un seul vrai Attribut qui consiste en le fait qu'Allah est l'AutoSubsistance (Qayyoum). Et le fait d'être Qayyoum est le seul Attribut d'où sont dérivés différents Attributs tels que le fait d'être Créateur et Pourvoyeur de moyens de subsistance, selon les différentes manifestations.

Les Attributs négatifs d'Allah sont appelés les Attributs de Dignité (Jalâl).

Ils nient tous la possibilité qu'IL soit créé, c'est-à-dire qu'ils mettent en évidence le fait qu'IL n'a corps, ni forme, ni mouvement, ni immobilité, ni poids, ni légèreté. En un mot, IL n'a aucune imperfection. D'autre part, ces Attributs qui mettent en évidence le fait qu'IL n'est pas créé prouvent qu'IL est Auto-Existant. Or, être Auto-Existant fait partie de Ses Attributs positifs de Perfection. Donc les Attributs de Jalâl (négatifs) reviennent en fin de compte à Ses Attributs de Perfection (positifs). Ainsi, Allah est Un à tous les égards. Il n'y a pas de pluralité dans Son Existence Divine. Il est évidemment vrai qu'Allah est, en réalité, Un et seulement Un, et qu'IL n'y a aucune composition dans Son Être.


Il est étrange de voir certains ramener les Attributs positifs d'Allah à Ses Attributs négatifs, n'ayant pas pu comprendre que les Attributs d'Allah sont inhérents à Son Être, c'est-à-dire qu'ils sont Son Être même. Les tenants de cette notion ont pensé que pour être sûr qu'on croit à l'Unicité de l'Être (l'Essence) et à la négation de Sa Pluralité, on doit ramener les Attributs positifs aux Attributs négatifs. Mais ce faisant, ils sont tombés dans une erreur encore plus grave que ce qu'ils avaient craint, puisqu'ils ont fait de l'Être Sacré d'Allah Qui est Auto Existant et Qui est exempt de tous défauts et de toutes ressemblances, les néant même et la négation même.


Est aussi étrange la croyance de ceux qui disent que les Attributs d'Allah sont additionnels à Son Être, et qui croient, par conséquent, que les Attributs d'Allah sont Préexistants, tout comme Son Être, et qu'Allah est composé de Ses Attributs, ce qui les a conduits à attribuer des partenaires à Allah. Mais Allah est au-dessus de cela.


Le Commandeur des Croyants, l'Imam Ali, le premier des monothéistes a dit à ce propos: "La vraie croyance en Son Unicité est de réaliser qu'IL est si absolument pur et au-dessus de la nature, que rien ne peut s'ajouter à Lui, ni se soustraire de Lui, car on doit comprendre qu'il n'y a pas de différence entre Sa personne et Ses Attributs.

Celui qui admettrait que Ses Attributs soient une addition à Son Être s'écarterait par là même du concept du monothéisme et croirait en la dualité (Lui et Ses Attributs), et celui qui croit en la dualité d'Allah croit en fait en Sa partition, et celui qui croit en Sa partition L'ignore. Il est ignorant et essaiera toujours de croient à une création de son imagination, comme étant sa déité. Et quiconque conçoit une telle croyance, admet une limitation à Son Être. Le confine en un lieu ou à des attributs particuliers, et Le rabaisser au niveau de Ses créatures.

 
Les Commandements


Nous croyons qu'Allah Tout-Puissant a prescrit des Commandements au bénéfice de Ses serviteurs. Les Commandements qui nous sont particulièrement bénéfiques sont aussi obligatoires (wâjeb) pour nous. Il a interdit et déclaré illicites (harâm) pour nous les choses qui nous sont nuisibles. Il a recommandé (mostahab) les choses qui nous sont utiles jusqu'à un certain point. Tout ceci constitue une Justice et une Grâce (lotf) de la part d'Allah envers Ses serviteurs. Allah a envoyé Ses Commandements pour envelopper tous les événements et incidents, même si nous n'avons pas toujours accès à tous ces commandements. Mais rien n'est, en fait, au-delà de la portée des Commandements Divins. En d'autres termes, nous devons savoir qu'Allah ne nous ordonne pas de faire ce qui est mauvais, ni n'interdit pour nous ce qui est utile.


Mais certaines Écoles juridiques Musulmanes disent que, est mauvais ce qu'Allah nous interdit de faire, et est bon ce qu'Allah nous ordonne de faire, et qu'il n'y a rien qui soit bon ou mauvais intrinsèquement dans les actes eux-mêmes


Cette croyance est généralement considérée comme étant contraire à la raison et au bon sens commun, car les tenants de cette croyance pensent qu'Allah peut faire ordonner ce qui est mauvais et interdire les choses qui sont bonnes. Mais nous avons déjà mentionné qu'une telle notion est absolument sans fondement, parce qu'elle implique qu'Allah serait ignorant et incapable de faire certaines choses, ce qui est, à notre sens, tout à fait au-dessus de ce qu'ils avancent.


En un mot, la croyance correcte est de dire qu'Allah n'a aucun avantage à nous ordonner de faire les bonnes choses et à nous interdire de faire les mauvaises choses, bien au contraire, il est seulement de notre propre intérêt et à notre propre avantage de suivre les Commandements Divins. Puisque certaines actions sont bonnes et certaines autres mauvaises, Allah nous a commandé, pour notre bien, d'accomplir celles qui sont bonnes, et de nous abstenir de celles qui sont mauvaises. Ces Commandements d'Allah, nous obligeant à faire certaines choses et à nous abstenir de certaines autres choses, ne sont pas sans finalité, et Allah ne fonde pas Ses serviteurs.

 

L'homme et ses obligations(Le taklif)


Nous croyons que le Tout-Puissant Allah ne commande pas à Ses serviteurs de s'acquitter d'une obligation quelconque qui les dépasserait ou qu'ils ne pourraient pas comprendre, sans leur avoir au préalable fait connaître leurs responsabilités par la raison et la preuve, car ce serait une pure injustice que d'ordonner à quelqu'un de faire quelque chose qui dépasserait ses capacités, ou sans l'informer au préalable d'une chose qu'il ne saurait faire sans aucune faute de sa part.


Toutefois, un Musulman qui néglige d'apprendre ses obligations religieuses sera comptable devant Allah de sa négligence, et puni en conséquence, car il incombe à tout Musulman de chercher à connaître l'information requise sur les obligations et les Commandements religieux.


Nous croyons aussi qu'Allah ordonne à Ses serviteurs de s'en tenir aux règlements et Commandements religieux qui sont destinés à leur propre bien-être et à les conduire à la Paix et à la prospérité. Il leur impose d'obéir à ces Commandements afin d'être guidés dans le Droit Chemin du bien, des bénédictions et de la bienveillance, et d'être protégés contre la malfaisance, la destruction, le chaos, et tous autres méfaits qui pourraient les conduire vers les malheurs dans les deux mondes, et contre lesquels Allah les met en garde, bien qu'IL sache que la plupart d'entre eux ne vont pas Lui obéir.


La Guidance offerte par Allah est Sa Bienfaisance et Sa Miséricorde envers Ses serviteurs, car ceux-ci ne connaissent pas, dans la plupart des cas, leurs vrais intérêts ni leurs moyens de bonheur, et ignorent beaucoup de choses qui leur sont nuisibles. Mais Allah est Miséricordieux et Pardonneur. Ses Bénédictions et Sa Miséricorde sont inhérentes à son Être Absolu. Il est impossible que ces Attributs soient dissociés de Lui. Ses Bénédictions et Sa Miséricorde sont éternelles et ne peuvent être retirées de Ses serviteurs, même si ces derniers n'obéissent pas toujours à Ses Commandements et qu'ils s'attirent eux-mêmes la malheur.

 

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15 novembre 2006 3 15 /11 /novembre /2006 15:16

Les signes du Prophète

 

Nous croyons que la Prophétie est une Responsabilité Divine dont Allah charge Ses serviteurs élus parmi ceux qui sont les plus parfaits et qui jouissent d'une position exaltée. Allah les désigne pour qu'ils guident les gens vers la Paix, la prospérité et la perfection.

Allah envoie Ses Prophètes avec une Mission Divine afin qu'ils purifient les gens de l'immoralité, des actions pécheresses, des mauvaises habitudes et des coutumes nuisibles, et pour qu'ils leur enseignent la Sagesse et le Savoir ou, en un mot, afin de permettre à l'homme d'atteindre au fait de la perfection digne de l'humanité dans les deux mondes.


Nous croyons qu'Allah, le Miséricordieux, envoie, selon la Loi de la Grâce Divin (lotf), dont la signification sera expliquée plus loin, Ses Prophètes, afin qu'ils accomplissent la mission de la Prophétie en guidant les gens et en opérant une réforme dans le monde. Ils sont en fait les représentants d'Allah, agissant en qualité d'intermédiaires entre Lui et les gens.


En outre, selon notre croyance, Allah n'a pas donné à l'humanité le droit de désigner, de choisir ou de nommer quiconque comme Prophète. Les gens n'ont pas leur mot à dire en la matière. Seul Allah a autorité pour choisir et désigner Ses Prophète, étant donné qu'IL dit: «Allah sait bien qui IL désigne comme Son Prophète» (Sourate al-An`âm, 6:124).


C'est pourquoi, les gens doivent sans hésitation reconnaître les Prophètes et suivre leurs Commandements et Enseignements. Ils ne doivent pas mettre en question l'autorité des Prophètes. Ils n'ont pas le droit de les contredire, car Allah les a envoyés comme Guide, porteurs de la Bonne Nouvelle, et Avertisseurs de ce qui arrivera .


 
La Prophétie est la grâce d'Allah loft

 

L'homme est un être étrange. Sa condition est surprenante, et sa création, sur les plans de son corps, de son âme et de son intellect, est très mystérieuse et déconcertante. En fait, chaque être humain a été créé sous une forme particulière et avec des caractéristiques spéciales. Il possède de telles tendances innées qu'elles le conduisent aussi bien vers le mal que vers le bien.


Parfois l'homme devient l'esclave de ses passions, de son égoïsme, de son avidité, de sa vanité, et parfois, il se sent le besoin d'affirmer sa supériorité sur les autres, d'amasser des fortunes et de chercher la gloire dans ce monde.


Allah dit dans le Saint Coran: «L'homme est voué à la perte...» (Sourate al-`Açr, 103:2). Dans une autre Sourate, IL dit: «L'homme devient rebelle, dès qu'il se croit dans l'autosuffisance» (Sourate al-`Alaq, 96:6). IL dit encore: «L'âme de l'homme l'incite au mal» (Sourate Yousef, 12:53).


Il y a d'autres Versets qui indiquent que l'homme a été créé avec des sentiments et des inclinations réfractaires.


Toutefois, Allah a doté l'homme d'une faculté intellectuelle qui le guide vers le mieux-être et la prospérité. IL l'a également doté d'une conscience qui l'incite à éviter de commettre des mauvaises actions de des injustices, et qui le met en garde contre les mauvaises conséquences des agissements ignobles.


Il y a toujours conflit entre les désirs temporels et la raison à l'intérieur de l'homme lui-même. Celui qui parvient à maintenir ses tentations sous le contrôle de son intellect se trouve au nombre de ceux qui suivent la Voie de la Noblesse et de la Vertu et qui ont atteint à la Lumière Spirituelle. Et celui qui laisse ses tentations dominer son intellect et sa raison s'égare et dévie du Droit Chemin, il est semblable à un animal sauvage sous une forme humaine.


Le conflit demeure entre ces deux forces opposées à l'intérieur de l'âme humaine. Celui dont la raison l'emporte sur la passion se trouve parmi les gens les plus élevés sur le plan de leur position, les mieux dirigés sur le plan de leur humanité, et les plus parfaits sur le plan de leur spiritualité; alors que celui dont la passion a raison de lui descend parmi ceux qui se trouve à la plus basse position et qui sont dégradés, sur le plan humain, au niveau des bestiaux. Ainsi, le résultat de la soumission d'un homme à ses passions est l'égarement et l'abandon du Droit Chemin de la Guidance. Il est tel que le décrit le Saint Coran dans le Verset suivant: « (O Prophète) Quoi que tu fasses, la plupart des gens ne croient pas» (Sourate Yousef, 12:103).
 

En outre, l'homme n'est pas en position de distinguer ce qui est bénéfique de ce qui est nuisible pour lui, ni de connaître les causes de sa prospérité ou de son infortune car, en raison de son ignorance des choses qui l'entourent de tous côtés, et des choses qu'il a lui-même inventées, il est ignorant des réalités. Il ne peut comprendre les choses qui le concernent directement, ni n'est au courant des choses qui ont des effets généraux sur l'humanité et la société. Plus il essaie d'approfondir une chose, plus il se rend compte de l'étendue de son ignorance. L'homme a donc un besoin impérieux de quelqu'un qui lui montre la voie de la prospérité et de la Guidance afin de pouvoir, grâce à son orientation éclairée, diriger son intellect et vaincre les mauvaises intentions qui l'habitent, lorsqu'il se trouve en proie au conflit entre sa raison et ses tentations.


Le moment où l'homme a le plus intensément besoin de la guidance de quelqu’un, c'est lorsque les propensions et les inclinations charnelles le trompent en lui présentant une image inversée de l'ordre réel des choses, le laissant prendre ses mauvaises actions pour de bonnes actions et ses bonnes actions pour de mauvaises actions.


Lorsque les désirs temporels de l'homme lui font perdre sa faculté de distinguer le bien du mal dans le jugement, chacun de nous, qu'on l'admette ou non, devient la victime de sa stupidité, et seuls ceux qu'Allah a destinés à être pieux et infaillibles parviennent à avoir raison de leurs émotions et de leurs tentations.


C'est pourquoi il est difficile, même pour l'homme instruit et civilisé - et que dire alors du commun des mortels et des gens simples d'esprit ou ignorants - de parvenir tout seul à toutes les voies du bien et du mieux-être, et de savoir ce qui lui est utile et ce qui est nuisible (dans ce bas-monde et dans l'autre monde) concernant sa propre personne, son milieu et sa société, et ceci même s'il se livre à des concertations avec ses semblables, et organise des débats avec eux sur le sujet.


Par conséquent, Allah a dû envoyer aux hommes, par Miséricorde et par Bonté envers eux, des Prophètes, afin que ceux-ci leur communiquent le Message Divin, les débarrassent des impuretés, leur enseignent le Livre et la Sagesse, les mettent en garde contre les conséquences de la corruption et de la destruction et leur annoncent la Bonne Nouvelle qui résultera des vertus et des bonnes actions accomplies pour le bien-être de l'humanité. En effet, Allah dit: «C'est Lui Qui a envoyé aux ignorants un Prophète choisi parmi eux pour qu'il leur récite Sa Révélation, les purifie et leur enseigne le Livre et la Sagesse» (Sourate al-Jom`ah, 62:2).


La Grâce d'Allah et Sa Bonté envers Ses serviteurs sont nécessaires, car elles constituent le signe de Sa Perfection Absolue, puisqu'IL est Bon, Généreux et Bienfaisant envers Ses serviteurs. Si les conditions sont réunies pour que la Générosité et la Grâce d'Allah soient accordées, Allah le Très-Haut, accorde obligatoirement Sa Grâce, car il n'y a pas de place pour l'avarice au sein de Sa Miséricorde, ni de défaillance dans Sa Générosité et Sa Largesse.


Le sens d'obligation, ici, ne signifie pas qu'Allah recevrait un ordre d'un quelconque être et qu'IL lui obéirait. Allah est au-dessus d'une telle hypothèse absorbe. L'obligation a le même sens, ici, que dans l'énoncé: "IL est Auto-Existant", c'est-à-dire que cette Existence est inhérente à Allah, et qu'il est impossible qu'elle se sépare de Lui. De la même façon, la Miséricorde et la Grâce ne peuvent être séparées d'Allah.

 

Les miracles des Prophètes

 

Nous croyons qu'Allah Tout-Puissant, qui nomme Ses Prophètes pour la Guidance de l'humanité, fournit obligatoirement à Ses serviteurs le moyen de reconnaître et d'identifier chaque Messager qu'IL leur envoie.

Le seul moyen de rendre les gens capables d'identifier leur Prophète est de leur établir la preuve et l'attestation de sa Prophétie , et Allah le fait nécessairement afin de compléter et parfaire pour eux Sa Grâce et Sa Miséricorde. Cette preuve est obligatoirement du genre de celles qui ne peuvent être établies que par le Créateur des êtres et le Régisseur des existences, et qui ne sont pas à la portée de quiconque n'est pas un Créateur Absolu, en un mot ladite preuve doit être nécessairement hors de la capacité des humains. C'est ce genre particulier de preuve qu'on appelle "Miracle", ou "Mo`jezah", c'est-à-dire quelque fait tel qu'il est impossible à l'homme de l'imiter ou de reproduire son pareil.


De même qu'il est nécessaire que ce Prophète montre son miracle, et ce faisant, convainque les gens, de même, il est nécessaire que non seulement le commun des mortels, mais aussi les hommes de Savoir et de Sagesse, les savants et les experts, soient incapables de produire l'égal de ce miracle.

En outre, il est nécessaire que le miracle soit concomitant à la proclamation du Prophète et serve d'argument pour lui. Une fois que des gens, comme les savants et les connaisseurs, se seront montrés incapables d'accomplir quelque chose de semblable au miracle du Prophète, la preuve aura été fournie que l'exploit de ce dernier dépasse la capacité de l'homme et qu'il est surnaturel, ce que l'auteur de cet exploit surnaturel est au-dessus du niveau des êtres humains, en raison de sa communication avec le Régisseur des existences.


Lorsqu'un tel miracle est produit par une personne qui se proclame Prophète, les gens ont devant eux une preuve évidente de la vérité de sa Prophétie, et doivent par conséquent l'accepter comme Prophète et se soumettre à lui, en embrassant sa Foi et en suivant ses Commandements. Ils ne pourront pas invoquer le prétexte de n'avoir pas été informés de sa Prophétie par Allah. La preuve ayant été ainsi fournie, il appartient à chacun de croire ou de ne pas croire.


Il est à constater que le miracle de chaque Prophète concordait avec les conditions des arts et des sciences de son époque. Ainsi le bâton du Prophète Mousâ détruisit tout ce que les magiciens produisaient. Cela eut pour conséquence que ces habilité, et qu'il était humainement impossible de contrecarrer ce miracle, étant donné que leurs arts et sciences ne pouvaient rien contre lui.


Il en alla de même pour le miracle du Prophète `Isâ. Il consista à rendre la vue aux aveugles, à guérir les lépreux et à ressusciter le mort, car, à son époque, la science médicale était très populaire. Les gens instruits et les médecins, qui étaient tenus en haute estime par les gens, se trouvèrent désarmés devant les miracles du Prophète `Isâ et ne purent que s'incliner devant lui .


L'éternel miracle du Prophète de l'Islam est le Saint Coran qui réduisit, par son éloquence et son style incomparable, rhétorique était l'art dominant dans la société et où les orateurs étaient tenus en très haute estime par le peuple.

 A l, époque de la révélation du Saint Coran, ceux qui se distinguaient par leur éloquence jouissaient de la priorité sur les autres dans la préséance. Mais l'avènement du Coran eut l'effet de la foudre sur eux. Le Saint Livre les humilia, les étonna et leur fit comprendre qu'ils ne pouvaient point se mesurer à lui .

Aussi, constatant leur incapacité à se hisser à son niveau, ou même à essayer de l'imiter, s, inclinèrent-ils devant lui et obéirent-ils à ses Commandements. La preuve de leur impuissance devant le Coran est qu'il les défia tout d'abord de reproduire seulement dix sourates semblables aux siennes, et n'étaient pas parvenus à relever ce premier défi, ils furent défiés alors de reproduire une seule source, ce qu'ils ne purent faire non plus. Pour notre part, ayant appris qu'ils furent incapables de relever le défi qu'il leur avait lancé et qu'ils recoururent, pour lui résister, aux lances, au lieu de l'éloquence, nous ne pouvons que constater que le Coran relève du miracle, et que Mohammad ayant apporté ce miracle pour accompagner son Message, est pour nous le Prophète d'Allah et son Message est vrai.


 
L'infaillibilité des Prophètes


Nous croyons que tous les Prophètes, ainsi que les douze Imams de la Famille du Prophète Mohammad sont infaillibles, et dont immunisés contre les péchés et les erreurs. Certaines écoles juridiques musulmanes s'opposent toutefois à cette croyance et ne considèrent pas que les Prophètes d'Allah, et encore moins les Saints Imams, doivent être forcément infaillibles.


L'infaillibilité des Prophètes signifie leur dépouillement de tout péché, majeur ou mineur, de toute erreur et de toute oubli. Et bien que de tels défauts soient humainement possibles, il est nécessaire que les élus d'Allah en soient dépourvus. Bien plus, il est nécessaire également que les Prophètes soient préservés de la possibilités de commettre tout acte contraire à la bonne conduite, et ne se permettent pas une quelconque vulgarité ou légèreté telles que, par exemple, rire à haute voix, manger dans la rue, ou se livrer à tout acte contraire à la discipline sociale.


La preuve de la nécessité de l'infaillibilité du Prophète est que, s'il lui était possible de commettre un péché, une erreur ou un oubli, dans ce cas nous nous trouverions devant une dilemme: soit nous devrions le suivre dans son péché ou son erreur, soit nous ne devrions pas. Dans le premier cas, nous aurions été autorisés par Allah à commettre les péchés, ou même nous aurions eu l'obligation de le faire, ce qui est inconcevable logiquement et du point de vue de la Religion. Dans le second cas, la raison d'être même de la Prophétie aurait disparu, car l'obligation de l'obéissance au Prophète est toujours inhérente à la Prophétie.


Et si nous admettions que ses actes ou ses paroles puissent avoir la possibilité du péché ou de l'erreur, nous devrions alors envisager de ne pas le suivre dans tel ou tel Enseignement ou Commandement, et il s'ensuivrait que la raison d'être même de la Prophétie disparaîtrait, et le Prophète deviendrait un homme comme n'importe quel autre, et sa parole et sa conduite n'auraient plus cette haute valeur absolument crédible. De même, il s'ensuivrait qu'on n'aurait pas à obéir nécessairement à ses ordres, et qu'on n'aurait pas une confiance absolue dans ses paroles et ses actes.


Cette preuve de l'infaillibilité du prophète s'applique exactement à l'Imam, car celui-ci est censé être désigné par Allah pour la Guidance de l'humanité après le Prophète, comme nous allons le voir dans le chapitre de l'Imamat.

 

Les Qualités des Prophètes

 

Nous croyons qu'au même titre que l'infaillibilité, le Prophète doit jouir des meilleures et des plus perfectionnées des qualités morales et intellectuelles, telles que le courage, le sens de la direction avisée, l'endurance, la vivacité d'esprit, et l'intelligence, de sorte qu'aucun autre être humain ne lui soit égale dans celles-ci, autrement il n'aurait pas mérité d'avoir la responsabilité de la présidence générale de toute l'humanité ni le pouvoir de diriger le monde entier.


De même, nous croyons qu'il doit être de noble naissance, honnête, véridique, dépouillé de vices même avant l'avènement de sa Prophétie, afin que les gens puissent avoir confiance en lui et éprouver de l'estime et de l'affection pour lui, ou plutôt pour qu'il mérite cette haute position Divine.

 

Les Prophètes et leurs livres Divins

 

Nous croyons qu'en général tous les Prophètes et les Messagers, de même qu'ils sont infaillibles et purs, sont dans le Droit Chemin. Nous croyons que renier leur Prophétie, les injurier ou se moquer d'eux est un blasphème, car les renier revient à renier notre Prophète qui nous a indiqué leur Prophétie et leur véracité.


Mais nous avons surtout l'obligation de croire aux Prophètes connus par leurs noms et leurs Lois, tels qu'Adam, Nouh (Noé), Ibrâhîm, Dâwoud (David), Solaymân, Mousâ - ou Mousâ - (Moïse), `Isâ (Jésus), et tous ceux qui sont mentionnés dans le Coran. Quiconque renie l'un d'eux aura renié tous les autres et aura renié surtout la Prophétie de notre Prophète.


De même, il est obligatoire de croire à leurs Livres et à ce qui leur a été révélé. Cependant, en ce qui concerne la Thora et les Evangiles dans leur version actuelle, il a été établi qu'ils ont été dénaturés et qu'ils diffèrent de ce que Dieu a révélé, en raison des changements, des substitutions, des ajouts et des additions qu'ils ont subis depuis les époques de Mousâ et de `Isâ. Ce qu'il en reste a été, entièrement, ou pour la plus grande partie, inventé par leurs adeptes et partisans après leur disparition.

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15 novembre 2006 3 15 /11 /novembre /2006 15:15

Le Code de l'Islam


Nous croyons que la seule Religion acceptable par Allah est la Religion Divine de l'Islam . L'Islam est la Vraie Loi Divine.


Il est la dernière de toutes les Religions, la plus parfaite d'entre elles et la plus apte à assurer la prospérité de l'humanité et l'ensemble de ses intérêts dans ce monde et dans la Vie future. Il est valable pour toutes les époques et les restera, et il n'est susceptible de subir aucun changement ni aucune modification. Il renferme tous les systèmes et règles individuel, sociaux et politiques. Et étant donné que l'Islam est la dernière des législations divines et qu'il n'attend pas l'avènement d'une autre législation destinée à réformer cette humanité plongée dans l'injustice et la corruption, un jour viendra nécessairement où la Religion Musulmane deviendra assez fort pour étendre sa Justice et ses Lois au monde entier.


Si la Législation islamique et toutes ses Lois étaient appliquées totalement et correctement sur la terre, la Paix couvrirait toute l'humanité, et celle-ci connaîtrait le bonheur et atteindrait au plus haut degré de bien-être, de dignité, de confort, de satisfaction et de moralité auquel puisse aspirer l'homme. D'un autre côté, l'injustice disparaîtrait de la surface de la terre, l'amour et la fraternité prévaudraient entre tous les hommes, la pauvreté et l'indigence n'auraient plus de traces.


Si nous constatons, aujourd'hui, que la situation de ceux qui se disent Musulmans, est honteuse et misérable, c'est parce que la Religion Musulmane n'a pas été appliquée vraiment dans sa lettre et son esprit depuis la première époque de son Histoire, ce qui eut pour conséquence une dégradation constante de l’état de la Nation musulmane pour aboutir à la situation lamentable dans laquelle nous nous trouvons actuellement, nous qui prétendons être Musulmans. Ce n'est nullement l'attachement à la Religion Musulmane qui a causé aux Musulmans ce retard honteux.

Au contraire, c'est leur rébellion contre ses Enseignements, leur mépris de ses Lois, la pratique de l'injustice et de l'agression tant parmi leurs rois que parmi leurs mendiants, tant parmi leurs dignitaires que parmi leurs masses populaires qui ont paralysé le mouvement de leur progression, détruit leur moral, entraîné leur malheur. Et il s'en est suivi tout naturellement qu'Allah les a écrasés sous le poids de leurs péchés, car: «Allah ne prive un peuple de Ses Bénédictions que si ce peuple change lui-même ses nobles habitudes» (Sourate al-Anfâl, 8:54). C'est ; à une Loi Divine irrévocable: «Les pécheurs ne seront jamais prospères» (Sourate Younes, 10:17), et «Ton Seigneur n'aurait jamais détruite le peuple pour son injustice s'il (ce peuple) avait essayé de se réformer» (Sourate Houd, 11:117), et c'est pour cela que «Telle était la punition de ton Seigneur quand IL a frappé le peuple injuste des cités.

La punition de ton Seigneur est très sévère» (Sourate Houd, 11:102).

Comment peut-on donc attendre de l'Islam qu'il sorte la Ummah de l'abîme dans lequel elle est descendue, alors que les Musulmans ne connaissent de leur Religion et de ses nobles Enseignements que le nom? La Foi, l'honnêteté, la sincérité, la fidélité, la bonne conduite, l'amour du prochain sont les principes fondamentaux de l'Islam, mais les Musulmans ont abandonné ces principes depuis bien longtemps.

Plus le temps s'écoule, plus ils s'enfoncent dans les divisions, la partition et la ramification, pour se transformer en une mosaïque de sectes et des courants avidement attachés aux attraits trompeurs de ce bas-monde, se disputant pour des illusions, se traitant réciproquement d'impies en s'appuyant sur des arguments fallacieux et à propos de questions qui ne les regardent pas. Oubliant l'Essence de la Religion, ainsi que leurs véritables intérêts et les vrais intérêts de leur société, ces sectes et courants religieux se sont évertués à se quereller à propos de la création du Coran, du sens de l'Avertissement et de la Résurrection, de la date de la création du Paradis et de l'Enfer etc., n'hésitant pas à s'accuser mutuellement d'apostasie à propos de tels différends insolubles et sans grand intérêt. Leur division à propos de tels faux problèmes n'est que le signe de leur division du Chemin que l'Islam leur avait tracé, et de leur cheminement vers la perte et le périssement.

Avec le temps, la déviation s'est accentuée pour s'enfoncer dans l'ignorance et l'égarement, et ils ont fini par s'occuper de banalités, de problèmes superficiels, de questions illusoires, de guerres intestines, de disputes creuses, de vantardises, et ce jusqu'au jour où l'Occident, cet ennemi qui ne cessait de guetter l'Islam, a colonisé le territoire Musulman pour surprendre les Musulmans plongés qu'ils étaient dans leur sommeil profond, et les précipiter dans un abîme d'une profondeur invisible et dont seul Allah voit le bout: «Ton Seigneur n'aurait jamais détruit un peuple pour son injustice, s'il avait essayé de se réformer» (Sourate Houd, 11:117). Donc, ce sont les Musulmans eux-mêmes qui se sont acheminés vers l'abîme en raison de leur mauvaise conduite et de leurs mauvaises actions.


Pour se sortir de leur situation désastreuse, les Musulmans doivent impérativement, aujourd'hui et demain, repenser leur conduite et s'auto-critiquer pour leurs erreurs du passé et du présent, se rééduquer et éduquer les générations futures en s'en tenant aux Enseignements précieux de leur Religion, afin d'effacer l'injustice et la tyrannie qui sévissent dans leurs rangs. Ils pourront ensuite remplir le monde de justice et d'équité après qu'il aura été plein d'injustice et d'iniquité, comme le leur ont promis Allah et Son Prophète, et comme cela est attendu de la part de leur Religion qui est la dernière des Religions, et sans laquelle le monde ne connaîtrait ni la prospérité ni la réforme.

Et il faut absolument un Imam (l'Imam al Mahdi, l'Attendu) pour débarrasser l'Islam des illusions qui se sont accrochées à lui, et des inventions et des déviations qui se sont rattachées à lui, et pour sauver l'humanité de la corruption générale qui la souille, de l'injustice continue, qui l'assombrit, de l'agression permanente qu'elle subit et du non-respect des valeurs morales et de la vie humaine dont elle souffre. Qu'Allah hâte donc sa Venue, et qu'IL facilite son Avènement.

 
 
Le Saint Prophète de l'Islam

et

le Saint Coran


a-Le Saint Prophète de l'Islam
 

Nous croyons que le fondateur de la Religion Musulmane est Mohammad (que la Paix soit sur lui et sur sa Progéniture). Il est le Sceau et le Maître de tous les Prophètes. Il jouit d'une position de supériorité et de préséance sur eux tous. De même, il est le Maître de toute l'humanité sans exception. Aucun homme vertueux ne l'égale en aucun vertu, personne n'atteint son niveau d'honneur, aucun sage n'approche de sa Sagesse, et personne ne lui ressemble dans ses nobles moeurs, tout comme l'a dit Allah l'Omniscient dans le Saint Coran: «Tu possèdes le plus haut caractère» (Sourate al-Qalam, 68:4). Cette position distinguée et supérieure vis-à-vis de tous les autres êtres humains lui est impartie depuis le début de la création jusqu'au Jour du Jugement .

 

b- Le Saint Coran
 

Nous croyons que le "Coran" est révélé par Allah à travers Son Prophète et qu'il traite de tout ce qui est nécessaire pour la Guidance de l'humanité. Il est le miracle éternel du Prophète, qu'aucun esprit humain n'a jamais pu imiter, que ce soit au niveau de son éloquence et de sa rhétorique, au niveau des Connaissances et des Vérités qu'il présente. Ce Saint Livre n'a pu subir aucun changement, aucune modification, ni aucune altération. Le Coran que nous lisons aujourd'hui est exactement celui qui a été révélé au Saint Prophète. Quiconque prétend le contraire ou autre chose à ce propos, est pécheur, sophiste ou dans l'erreur, et dans tous les cas se trompe pleinement, car comme le dit le Coran: "L'erreur ne peut glisser dans le Coran de nulle part" (Sourate Foççelat, 41:42).


L'une des innombrables preuves de son inimitabilité et de son caractère miraculeux est le fait que ni le temps, ni les progrès scientifiques et artistiques n'entament rien de sa fraîcheur, son actualité, ses objectifs et ses idées, ni ne font apparaître une erreur par rapport à une théorie scientifique établie, et ce contrairement aux écrits des savants et des grands philosophes (quelques élevés que puissent être leur position scientifique et le niveau de leur pensée) dont une partie au moins s'avère banale, grossière ou erronée à mesure que la recherche scientifique et les théories scientifiques progressent. Cela vaut même pour les plus grands savants grecs, tels que Socrate, Platon et Aristote, dont les successeurs n'ont pas manqué de souligner les erreurs qu'ils avaient commises, tout en les reconnaissant comme étant les pères de la science et tout en admettant leur supériorité intellectuelle.


Nous croyons aussi à l'obligation de respecter le Coran et de le révérer à la fois en actes et en paroles. Il est interdit de souiller ne même un mot ou une lettre de sa Parole en connaissance de cause. De même, il est interdit à une personne en état d'impureté de le toucher: «Ne peuvent le toucher que ceux qui sont purs» (Sourate al-Wâqe`ah, 56:79), peu importe que cet état d'impureté soit mineur (absence d’blution-wodhou'-même après une somme) ou majeure (absence de bain rituel-ghosl- après une émission de sperme, les menstrues ou les lochies).

Il est également interdit de brûler le Saint Coran et de le profaner de n'importe quelle façon considérée par les gens en général comme une profanation ou comme une forme de mépris, par exemple, le jeter, le salir, le piétiner, le mettre dans un endroit inconvenant. Si quelqu'un venait à l'avilir ou à le profaner délibérément, d'une façon ou d'une autre, il serait considéré comme un incroyant ou au nombre de ceux qui ne croient pas au caractère sacré du Saint Coran, et mériterait d'être traité en hérétique et en mécréant.

 

 

L'Islam et les Précédentes Religions

(Notre méthode de démonstration de leur véracité)

 

Si quelqu'un nous demande de prouver la véracité de la Religion Musulmane, nous pouvons en donner comme preuve son éternel miracle, le Saint Coran, et son inimitabilité déjà établie. Exactement comme nous le ferions pour nous en convaincre, lorsqu'un début de doute et d'interrogation nous traverserait nous-mêmes, ce qui arrive forcément à tout homme libre dans sa pensée, quand il se trouve dans la phase de formation de sa Foi ou de son affermissement.

Quant aux précédentes Religions Divines, nous ne pouvons pas, avant de croire à la véracité du Saint Coran ou si nous ignorions la Religion Musulmane, nous convaincre de leur véracité, ni en convaincre un sceptique, puisque ces Religions n'ont pas laissé un miracle vivant, tel que notre Saint Livre, et que les exploits extraordinaires et les miracles des précédents Prophètes, tels qu'ils sont rapportés par leurs adeptes, font l'objet de doutes et sont contestés d'une façon ou d'une autre. En outre, il n'y a pas dans des livres disponibles actuellement et attribués aux Prophètes en question, tels que la Thorah et l'Évangile, quelque chose qui puisse sembler en soi un miracle éternel, et nous servir par conséquent d'argument absolu et de preuve convaincante avant que l'Islam témoigne de leur véracité.


Toutefois, si nous, Musulmans, nous admettons la Prophétie des fondateurs des précédentes Religions et que nous y croyons, c'est seulement parce que, une fois que nous avons cru à la véracité de la Religion Musulmane, nous avons l'obligation de croire à tout ce qu'elle nous rapporte et à tout ce qu'elle a confirmé. Or, parmi ce qu'elle nous rapporté et confirmé, figure la Prophétie d'un ensemble de Prophètes, comme nous l'avons mentionné précédemment.

C'est pourquoi le Musulman est dispensé de rechercher et de vérifier l'authenticité de la Religion chrétienne et des Religions qui l'ont précédée, ayant déjà épousé l'Islam, car croire à l'Islam, c'est croire aux autres Religions qu'il a admises et aux précédents Messagers et Prophètes, et le Musulman ne doit pas faire de recherches sur l'authenticité desdites Religions ni sur la véracité des miracles de leurs Prophètes puisque, en tant que Musulman, il est censé y croire, ayant déjà cru à l'Islam, et cela est suffisant.


Certes, si quelqu'un se met à vérifier la véracité de la Religion Musulmane sans parvenir à un résultat positif, il devrait logiquement - et selon l'exigence de la nécessité de la recherche et du savoir - rechercher la véracité de la religion chrétienne, car elle est la dernière des Religions avant l'Islam. Si ces recherches n'aboutissent pas non plus à une conclusion positive certaine, il doit alors passer à l'examen de la dernière Religion avant le christianisme, c'est-à-dire la Religion juive. Il doit procéder ainsi à l'examen des différents Religions, selon un ordre chronologique décroissant, jusqu'à ce qu'il parvienne à une certitude sur la véracité de l'une d'elle ou, à défaut, au refus de toutes ensemble.


Par contre, pour les adeptes du Judaïsme et du Christianisme, leur croyance en leur Religion respective ne les dispense pas de vérifier l'authenticité des autres Religions. Ainsi, le Juif ne doit pas se contenter de croire à la véracité de sa Religion sans se donner la peine d'examiner la véracité du Christianisme et de l'Islam. Il doit procéder à des recherches et juger d'après la raison. Il en va de même pour le Chrétien, lequel n'a pas à s'en tenir à sa croyance en Jésus (Que la Paix soit sur lui), et il doit étudier l'Islam et vérifier son authenticité. Il n'aura pas d'excuse de se satisfaire de sa Religion sans recherche ni examen des Religions suivantes. Car ni le Judaïsme, ni le Christianisme, ne nient l'existence d'une Religion postérieure à elles et abrogeant leurs Lois. Ni Moïse, ni Jésus, (Que la Paix soir sur eux) n'avaient dit qu'il n'y aurait pas de Prophète après eux.


Comment, dès lors, serait-il possible que les Juifs et les Chrétiens puissent se cantonner dans leur Religion et s'y fier totalement avant d'avoir examiné la véracité de la Religion qui a suivi la leur, c'est-à-dire le Christianisme pour les Juifs, et l'Islam pour les Chrétiens et les Juifs? La raison naturelle veut qu'ils procèdent à l'examen de la véracité de cette doctrine postérieure: si sa véracité est établie, ils doivent abandonner leur Religion pour l'épouser, dans le cas contraire seulement, ils pourraient en toute logique conserver leur Religion avec une conscience tranquille.


Alors que le Musulman, comme nous l'avons dit, s'il a déjà cru en l'Islam, n'a pas à examiner les Religions qui ont précédé la sienne, ni celles qui prétendent lui succéder. Car pour les précédentes, étant censé y croire, pourquoi devrait-il rechercher la preuve de leur véracité? L'Islam lui ayant indiqué qu'elles sont abrogées par la Loi islamique, le Musulman ne doit se conformer ni à leurs Livres ni à leurs Lois.

Quant aux prétendus religions postérieures, pourquoi le Musulman se fatiguerait-il à chercher la preuve de leur véracité, alors que son Prophète, le Véridique, l'Honnête, qui sait ce qu'il dit, comme l'affirme le Coran: «Il ne parle pas sous l'empire de la passion. C'est seulement une Révélation qui lui a été inspirée» (Sourate al-Najm, 53:3-4) a affirmé: «Il n'y aura pas de Prophète après moi».


Certes, avec le recul et l'éloignement de l'époque du Fondateur du Message de l'Islam, des Écoles juridiques et des courants se sont constitués et ramifiés pour offrir aux Musulmans des voies différentes et variées. Le Musulman doit alors suivre la voie qu'il estime en mesure de le conduire à connaître les Préceptes de l'Islam, tels qu'ils ont été révérés au Fondateur du Message, le Prophète Mohammad (P), car le Musulman a l'obligation de se conformer à tous les préceptes de la Loi, tels qu'ils ont été révérés.

Mais comment peut-il connaître leur version originale exacte, alors que les Musulmans sont divergents et que les Écoles juridiques sont divisées à ce propos, puisque ni leur Prière n'est exactement la même, ni leurs actes cultuels ne sont homogènes, ni leurs façons d'appliquer les statuts sociaux ne sont identiques? Que doit-il faire alors, face à ces divergences? De quelle façon doit-il prier? Quelle opinion doit-il suivre dans ses actes cultuels et ses rapports sociaux, tels que le mariage, le divorce, l'héritage, la vente, l'achat, l'application des peines, le rachat, etc....?


En outre, il n'a pas le droit de se contenter d'imiter la voie suivie par ses parents, ni de se fier à ce qui est adopté par sa famille et ses amis dans ce domaine. Il doit, au contraire, être convaincu dans son for intérieur et devant Allah l'Omniscient de la rectitude des Enseignements qu'il suit car, dans ce domaine, il ne saurait être question d'agir ni par courtoisie, ni par dissimulation, ni avec partialité, ni avec esprit de corps. Il faut qu'il s'assure qu'il suit la meilleure voie qu'il croit à même de l'acquitter vis-à-vis d'Allah des obligations qu'IL lui a imposées, et de le mettre à l'abri de toute punition et de tout reproche de la part du Seigneur.

Une fois certain que la voie choisie est celle qu'Allah veut qu'il suive, il ne doit craindre rien ni personne pour son choix. Allah le Tout-Puissant a dit: «L'homme croit-il qu'on le laissera pour rien?» (Sourate al-Qiyâmah, 75:36), et «En vérité, l'homme est bien conscient de lui-même et une preuve claire de ce qu'il faut» (ibid., 75:14). «Ce Coran est un rappel. Quiconque le veut, qu'il sollicite la Guidance de son Seigneur» (Sourate al-Mozzammel, 73:19).


Ainsi, le Musulman doit se demander, par exemple, tout d'abord si la voie qu'il faut suivre est celle des Ahl-ul-Bayt ou une autre voie. Et s'il choisit la voie des Ahl-ul-Bayt, il doit ensuite se demander laquelle des Écoles suivant cette voie, celle des Imamites doudécimaines ou l'une des autres, constitue le chemin le plus juste. Et S'il choisit la vie du Sunnisme, il doit se demander laquelle des quatre Écoles sunnites, et des autres Écoles classées dans cette voie, il vaut mieux suivre?


De telles interrogations naissent dans l'esprit de tout homme qui possède une pensée rationnelle et libre, et qui est déterminé à atteindre le Droit Chemin sans confusion.

Partant de là, nous procéderons dans le chapitre suivant à l'étude de l'Imamat, l'un des principes fondamentaux de l'Islam, selon l'École chiite imâmite.

 

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15 novembre 2006 3 15 /11 /novembre /2006 15:14

Croire à l'Imamat


Nous croyons que l'Imamat est l'un des Principes fondamentaux de l'Islam et que le Musulman ne saurait compléter sa Foi sans croire en ce Principe. A ce sujet, il n'est pas permis qu'un Musulman se contente de suivre ses ancêtres, ses proches parents ou ses éducateurs, même s'ils jouissent d'une haute position de notoriété et d'honorabilité, car il est obligatoire pour le Musulman d'établir sa croyance en l'Imamat par des arguments et le raisonnement, exactement comme il le fait pour le Monothéisme et la Prophétie.


Du moins, croire que tout Musulman ayant atteindre l'âge de la majorité légale a le devoir de s'acquitter de ses obligations religieuses, conduit nécessairement à croire à l'Imamat positivement ou négativement, en ce sens que si l'Imamat ne représente pas pour lui un Principe fondamental à propos duquel il n'a pas le droit de suivre un autre, s'agissant d'un Fondement ('açl) de la Religion, du moins doit-il croire en l'Imamat sous son autre aspect ou pour une autre raison, à savoir que le bon sens lui impose le devoir de s'acquitter de ses obligations religieuses correctement, c'est-à-dire de la manière qu'Allah nous a demandé de les exécuter; or, étant donné que nous n'avons pas de certitude absolue quant qu mode exact et originel de l'exécution de beaucoup d'entre elles, comme nous l'avons expliqué à la fin du chapitre précédent, nous devons nécessairement suivre, par acquit de conscience, quelqu'un qui assume la responsabilité de leur exactitude, en l'occurrence, l'Imam (infaillible) selon l'École Imâmite, ou un autre, selon les autres Écoles.


De même, nous croyons que l'Imamat, est comme la Prophétie, une Grâce (lutf) d'Allah. Par conséquent, il y a nécessairement, à toute époque, un Imam guidant qui succède au Prophète dans les fonctions de guider et d'orienter les gens vers la bonne Voie et la prospérité dans les deux mondes. Nous croyons aussi que l'Imam exerce la même autorité générale que le Prophète sur les gens, et qu'il a la charge de diriger leurs affaires, de conduire la Justice et d'éliminer l'injustice, l'oppression et la corruption qui séviraient dans leurs rangs.


C'est pourquoi l'Imamat est la continuation de la Prophétie, et la preuve de la nécessité de l'envoi de Messagers et de Prophètes est la même pour succéder au Prophète.

Pour cette raison nous disons que l'Imam ne peut être désigné que par une Décret d'Allah communiqué par le Prophète ou par l'Imam précédent. L'Imamat ne peut pas être le résultat d'une élection ou d'un choix fait par les gens. Les gens ne peuvent pas nommer un Imam quand ils le désirent, et le destituer pour rester sans Imam quand ils le désirent car, comme l'a dit le Prophète: «Celui qui meurt sans connaître l'Imam de son époque sera mort en Jahilite».


Par conséquent, il n'est pas possible qu'une époque de l'histoire soit sans un Imam à qui les gens ont l'obligation d'obéir et ce, peu importe qu'ils l'acceptent ou le refusent, qu'ils le soutiennent ou non, qu'ils lui obéissent ou non, qu'il soit physiquement présent ou en occultation, car de même qu'il est admis que le Saint Prophète Mohammad était demeuré hors de la vue des gens dans la grotte de Thawr ou dans le Chi`b (le passage montagneux) d'Abî Tâlib, de même il est admissible que l'Imam disparaisse de la vue des gens peu importe, rationnellement, que son occultation soit longue ou brève.


Allah Tout-Puissant a dit dans le Saint Coran: «A chaque peuple un Guide est donné.» (Sourate al-Ra`d, 13:7) et «Il n'existe pas de communauté où ne soit passé un Avertisseur (pour la mettre en garde contre les conséquences de la désobéissance et de l'écart de la vérité)» (Sourate Fâtir, 35:24).

 

La Taqiyyah

 

Selon un hadith authentique et digne de foi, l'Imam Ja`far al-Çâdiq a dit: «La Dissimulation de protection est ma croyance et la pratique de mes ancêtres». Et: «Quiconque n'observe par la Dissimulation de protection n'a pas de Foi».


En effet, la Dissimulation de protection était la devise des Saints Descendants d'Ahl-ul-Bayt, ayant pour but de se protéger et de protéger leurs adeptes contre la liquidation physique, l'améliorer la situation des Musulmans, d'unir ceux-ci et de les ressembler.

Ce trait caractéristique - la Dissimulation de protection - reste encore un signe distinctif des Chiites, à l'exclusion des autres rites et courants islamiques.


En vérité, tout homme qui se sent menacé, dans sa vie ou ses biens, à cause de sa croyance ou de la manifestation de sa croyance, ne peut que dissimuler celle-ci partout où son extériorisation l'expose à un danger imminent. Cette attitude est commandée par l'instinct et la raison. Or on sait que les Chiites Imamites, et leurs Saints Imams ont subi, plus que n'importe quel autre groupe où peuple, toutes sortes de souffrances, de tourments, d'oppressions et de privations de liberté, à toutes les époques. Cette persécution inégalable dont ils furent si souvent les victimes les a obligés à recourir, au cours de la plupart des périodes de leur histoire, à la Dissimulation de protection, en s'abstenant, devant leurs détracteurs, de manifester leurs croyances et les pratiques qui leur sont propres, afin d'éviter de subir un préjudice dans leur doctrine et dans leur vie.

C'est pour cela qu'ils se sont distinguées par la Taqiyyah, qui les caractérisés à l'exclusion des autres courants de l'Islam.


Il y a des règles et des préceptes concernant le recours à la Taqiyyah. Pour les connaître, il faut se référer aux nombreux livres de Jurisprudence spécialisés dans ce domaine. Disons schématiquement que la Dissimulation de protection n'est pas toujours obligatoire. Elle est parfois facultative, et parfois même elle est déconseillée.


Chaque fois que la proclamation de la Vérité sert les intérêts de l'Islam, et chaque fois qu'il y a un Appel général au Jihâd, il est obligatoire de renoncer à la Taqiyyah. Car, dans de telles circonstances, la vie et la propriété d'un Musulman ne doivent pas être pris en compte; au contraire, ils doivent être sacrifiés à la défense de l'Islam.


Parfois la Dissimulation de protection est formellement interdite. Par exemple, lorsque la vie d'un Croyant est en danger, qu'il y a danger de propagation du faux, qu'il y a une menace pour la survie de l'Islam, que l'injustice, l'oppression et l'égarement sévissent gravement dans les rangs des Musulmans.


En tout cas, ce qui devrait être clairement souligné, c'est que, dans le Chiisme, la Taqiyyah n'a nullement pour but, comme certains esprits malveillants se plaisent à l'insinuer, de faire des Chiites une association secrète de subversion et de destruction, ni de transformer la Religion et ses injonctions en un secret qu'il ne faudrait pas divulguer à ceux qui n'en sont pas adeptes. Loin de là! Les livres que les savants et auteurs Chiites ont écrits sur leur Jurisprudence et sur toutes leurs croyances dépassent en nombre et en diversité tout ce à quoi on pourrait s'attendre qu'une communauté écrive sur sa Religion.


Malheureusement, notre croyance à la Taqiyyah a été exploitée avec beaucoup de malveillance et de malhonnêteté par nos détracteurs, dont la haine pour le Chiisme semblait ne vouloir s'assouvir que par l'extermination du dernier Chiite, pendant les époques Omayyade, Abbasside et même Ottomane, où il suffisait qu'un Musulman soit désigné comme étant un adepte du Chiisme pour que les ennemis haineux des Ahl-ul-Bayt le suppriment sans autre forme de procs.


A ceux qui prétendent dénoncer la Taqiyyah parce qu'elle serait illégale du point de vue de l'Islam, nous répondons:

 
1- Nous suivons la Voie de nos Saints Imams et nous nous conformons à leurs injonctions. Or, ils nous ont ordonné de pratiquer la Taqiyyah et ils l'ont rendue obligatoire pour nous en cas de nécessité. La Taqiyyah fait partie, chez eux, de la Religion puisque, comme nous l'avons déjà noté, l'Imam aç-Çdiq a dit: «Celui qui ne pratique pas la Taqiyyah (quand elle est nécessaire) n'a pas de Foi».

 
2- La Taqiyyah a été commandée dans le Saint Coran aussi, puisqu'Allah y dit: «Celui qui renie Allah après avoir cru, non pas celui qui le fait sous la contrainte alors que son coeur reste plein de Foi, subira la Colère d'Allah...» (Sourate al-Nhl, 16:106). Or, ce verset a été révélé à propos de `Ammâr ibn Yâcir, le Compagnon distingué du Saint Prophète, qui avait recouru à la feinte de l'incroyance pour échapper aux ennemis de l'Islam.

 
De même, Allah dit: «Que les Croyants ne prennent pas pour amis des incrédules. Celui qui les prendra pour amis aura désobéi à Allah; mais si vous les désirez, vous pouvez observer la Dissimulation de protection devant l'ennemi» (Sourate Ale `Imrân, 3:28).

Allah dit encore: «Un croyant du peuple de Pharaon qui cachait sa Foi dit...» (Sourate al-Mo'min, 40:28). Ce Verset Dissimulation de protection est légale.

 

L'Amour des Ahl-Ul-Bayt

 

Allah le Très-Haut dit dans le Saint Coran: « (O Prophète! Dis aux gens): Je ne vous demandé rien en retour (de ma Guidance pour vous), sauf votre affection pour (mes) proches» (Sourtae al-Chu`arâ', 42:23).


Nous croyons qu'outre son devoir de suivre la voie des Ahl-ul-Bayt, chaque Musulman a l'obligation de les aimer, car dans le Verset ci-dessus Allah ordonne au Prophète de demander aux Musulmans d'aimer ses proches. Selon de nombreux hadiths concordants du Saint Prophète il apparaît que l'amour des Ahl-ul-Bayt est un signe de Foi et de piété, et que le sentiment d'inimité envers eux est un signe d'Hypocrisie. Le Saint Prophète a dit aussi à ce propos: «Celui qui les (Ahl-ul-Bayt) aime est aimé par Allah et Son Prophète, et celui qui est inamical envers eux, Allah et Son Prophète le considèrent comme étant leur ennemi».


L'amour des Ahl-ul-Bayt est un devoir obligatoire en Islam. C'est un fait incontestable que personne ne peut contester. Toutes les Ecoles Juridiques Musulmanes sont d'accord sur ce point, mis à part les Nawâçib, un petit groupe qui a déclaré la guerre à la Famille du Prophète, et dont le nom (Nawâçib) tire son origine de leur hostilité aux Ahl-ul-Bayt. De ce fait, les Nawâçib se sont rendus coupables de négation d'une obligation religieuse absolument établie. Or nier une obligation islamique, telle que la Prière ou la Zakât, cela équivaut à nier le Message islamique lui-même; et celui qui se permet de commettre un tel péché est certainement négateur de l'Islam, même s'il fait semblant de reconnaître les chahâdatayn (La Profession de Foi islamique). C'est pour cela que la haine envers les Ahl-ul-Bayt est un signe d'hypocrisie, et leur amour un signe de Foi. C'est pourquoi aussi, détester les Ahl-ul-Bayt, c'est détester Allah et Son Prophète.


Il ne fait pas de doute que le Très-Haut n'a rendu obligatoire leur amour que parce qu'ils en sont dignes, à cause de leur proximité de Lui, de leur position auprès de Lui, de leur pureté et de leur dépouillement de tout péché, de toute déviation et de tout ce qui suscite Son Mécontentement et Sa Colère. Il est impossible de concevoir qu'Allah nous impose d'aimer quelqu'un qui puisse commettre des péchés ou Lui désobéir, car IL n'a aucun lien de parenté ou d'amitié avec personne, et tous les gens ne sont pour Lui que des serviteurs créés sur un pied d'égalité: les plus nobles d'entre eux, à Ses Yeux, sont ceux qui s'avèrent être les plus pieux d'entre eux. C'est pourquoi ceux dont IL a rendu l'amour obligatoire pour tous les gens, doivent être nécessairement les meilleurs et les plus pieux de tous; autrement d'autres auraient mieux mérité cet amour, ou bien Allah préférerait tel serviteur à tel autre, par absurdité, sans raison et sans aucun critère de mérite, ce qui est inconcevable.

 


Les 12 Imams


 
Nous croyons que les Imams (Dirigeants), les Successeurs légaux du Prophète de l'Islam et nos Références en matière de questions religieuses sont au nombre de douze. Le Saint Prophète les avait désignés tous par leurs noms, et ensuite chacun d'eux a désigné son Successeurs.


Ce sont, dans l'ordre:

1- L'Imam Ali al-Murtadhâ (23 av. l'Hégire - 40 ap. l'Hégire)

2- L'Imam al-Hassan al-Mujtabâ (2 Hég. - 50 Hég.)

3- L'Imam al-Hussayn Ibn Ali al-Chahîd (3 Hég. - 61 Hég.)

4- L'Imam Ali al-Sajjâd (38 Hég. - 95 Hég.)

5- L'Imam Mohammad al-Bâqir (57 Hég. - 114 Hég.)

6- L'Imam Ja`far al-Çâdiq (83 Hég. - 148 Hég.)

7- L'Imam Mûsâ al-Kâdhîm (128 Hég. - 183 Hég.)

8- L'Imam Ali al-Ridhâ (148 Hég. - 203 Hég.)

9- L'Imam Mohammad al-Taqî (195 Hég. - 220 Hég.)

10- L'Imam Ali al-Naqî (212 Hég. - 254 Hég.)

11- L'Imam al-Hassan al-`Askarî (232 Hég. - 260 Hég.)

12- L'Imam Mohammad al-Mahadî (255 Hég. - et il es toujours vivant)

(Que la Paix soit sur Mohammad et sur ses Successeurs Elus)

Le douzième Imam est l'Imam de notre Epoque, et il est la Preuve d'Allah. Qu'Allah hâte sa réapparition afin qu'il établisse la Justice sur cette Terre pleine d'injustice et d'oppression.
 

L'Imam al-Mahdi (Qu'Allah hâte sa réapparition)
La Bonne Nouvelle de la réapparition de l'Imam al-Mahdi qui est un descendant de la Dame Fâtimah, la fille du Saint Prophète, à une époque où le monde aura été rempli d'injustice et d'oppression, qui seront remplacées, par ses soins, par la Justice et l'équité, nous a été rapportée du Prophète par une chaîne de transmetteurs successifs. Toutes les Ecoles juridiques Musulmanes ont rapporté les hadith du Prophète (P) concernant ce sujet, et elles les considèrent toutes comme étant authentiques, abstraction faite des différences existant dans leurs croyances à ce propos.


La croyance en la réapparition de l'Imam al-Mahdi n'est pas exclusivement propre au Chiisme, comme le laissent entendre certains esprits malveillants et insidieux qui prétendent que les Chiites, exaspérés par l'excès d'injustice et d'oppression qui sévissait dans le monde, ont rêvé de l'avènement d'un Dirigeant susceptible de nettoyer la Terre de la souillure de l'injustice. Si la question de la réapparition d'al-Mahdi n'avait pas été une affirmation établie du Prophète et prononcée par lui d'une façon suffisamment claire pour que tous les Musulmans de son époque en prennent parfaitement connaissance et y croient profondément, il aurait été impossible à des imposteurs tels que les Kaysâniyyah et quelques Abbassides et Alides de se proclamer al-Mahdi, pendant les premiers siècles de l'avènement de l'Islam, pour accéder au pouvoir et au gouvernement en exploitant cette croyance solidement ancrée dans l'esprit des Musulmans.


A travers cette fausse prétention, les imposteurs voulaient exploiter cette vraie croyance islamique en la réapparition de l'Imam al-Mahdi qui était la croyance de tous les Musulmans, pour exercer une influence sur le grand public. Si cette croyance généralement admise avait été exclusivement chiite, les faux al-Mahdi n'auraient eu aucun avantage à tirer de leur fausse prétention.


Nous, les Chiites, tout en croyant que l'Islam est la vraie Religion et la dernière Religion Divine, et tout en n'attendant pas l'avènement d'aucune autre religion pour réformer l'humanité, bien que nous ne manquions pas de de contester que l'oppression et la corruption se répandent, jour après jour, partout et à un point tel que le monde semble ne plus avoir aucun place pour la justice et la Réforme, et que les Musulmans eux-mêmes se sont suspendus dans tous les pays musulmans où l'on n'applique plus même pas un sur mille de ces Préceceptes, nous gardons l'espoir, malgré tout, d'une issue heureuse qui se réalisera de ce monde plongé dans l'arrogance de l'injustice et de la corruption.


Mais l'Islam ne saurait reprendre ses forces et rétablir son contrôle sur l'humanité  tant qu'il demeurera dans son état actuel où les divisions en ce qui concerne ses statuts, ses Lois et ses Enseignements, déchirent ses adeptes, qui ont accepté et acceptent encore de nos jours toutes les déviations que ses Lois ont subies, et toutes les inventions et les aberrations qui l'ont déformé. Non, l'Islam ne saurait se redresser que si un grand Réformateur apparaît pour le reprendre en main, réunifier ses adeptes, éliminer la déviation qu'on lui fait subir, le débarrasser des inventions et des aberrations qu'on lui a rattachées.

L'apparition d'un tel Dirigeant n'est concevable qu'à la suite de l'intervention d'une Grâce Divine qui fera de lui un Dirigeant "Bien Guidant et Bien Guidé", digne d'une aussi haute position, à la hauteur de cette fonction de Direction générale de l'humanité, et doté de cette force extraordinaire qui le rendra capable de remplir la Terre d'équité et de Justice après qu'elle aura été plongée dans un océan d'injustice et d'oppression.


Bref, la nature de cette situation corrompue jusqu'à l'exaspération dans laquelle sombre l'humanité, et la croyance en notre Religion et dans le fait qu'elle est la dernière des Religions, rendent nécessaire l'attente d'un tel Réformateur, al-Mahdi, pour sortir le monde de l'impasse actuelle. C'est pourquoi toutes les Ecoles islamiques, et même toutes les nations non-musulmanes, ont cru à cette attente. Mais la différence entre les Chiites Imamites et les autres, c'est que les premiers croient que le dit Réformateur "Bien-Guidé" est une personne connue, née en l'an 256 de l'Hégire, et toujours vivante, qu'il est le fils d'al-Hassan al-`Askari, et que son nom est Mohammad.


Le Saint Prophète et ses nobles Descendants nous ont informés de la nouvelle de sa naissance et de son avènement, de telle façon que cette nouvelle nous est parvenue par des hadiths authentiques successifs. Nous croyons que la chaîne de l'Imamat ne s'interrompt jamais. Elle continuera, d'une façon ininterrompue, sur cette Terre, bien que l'Imam puisse rester invisible aux hommes jusqu'au moment où Allah voudra bien qu'il réapparaisse, à une époque fixée d'avance. C'est là un Mystère Divin, que Seul Allah connaît.


Sa longévité exceptionnelle est certes un miracle d'Allah, mais ce miracle n'est pas plus extraordinaire que celui dont il avait déjà été l'objet, à savoir son accession à l'Imamat de l'humanité alors qu'il avait à peine cinq ans, après la mort de son père. Ce miracle n'est pas non plus davantage étonnant que celui de `Isâ (Jésus), qui devint Prophète et pu parler avec les gens alors qu'il était nouveau-né.


D'un côté, une longévité hors du commun, ou considérée comme telle, n'est pas impossible en médecine ou scientifiquement, bien que la médecine ne soit pas parvenue à prolonger la vie d'une telle façon. Et même s'il est impossible à la médecine de réaliser un tel exploit, Allah Tout-Puissant est capable de tout faire, puisqu'IL a déjà fait vivre Nouh (Noé) très longtemps, et survivre `Isâ encore, comme le Coran nous l'affirment. Et s'il était permis de douter de ce que dit le Coran, il faudrait dire adieu a L'Islam.


Ce qui est vraiment surprenant, c'est fait que des Musulmans puissent s'étonner ou être sceptiques sur la possibilité d'une telle longévité extraordinaire, alors qu'ils prétendent croire au Livre d'Allah!


Il est à noter, à ce propos, qu'attendre l'avènement du Réformateur Sauveur al-Mahdi dont il est question ne signifie pas que les Musulmans doivent rester les bras croisés et abandonner leurs devoirs religieux, tels que leur soutien à l'Islam, leur Jihâd pour sa cause, l'application de ses Lois, la commanderie du bien et l'interdiction du mal. Il leur incombe donc de se conformer à ses Enseignements et de déployer tous les efforts possibles pour connaître, grâce à des gaines de transmetteurs de ces Enseignements. Ils ont aussi le devoir, autant que faire se peut, d'ordonner le bien et d'interdire le mal, conformément à cette Parole du Saint Prophète: «Vous êtes tous des guides les uns pour les autres, et vous êtes tous responsables de vous réformer les uns les autres».


Partant de là, personne n'est autorisé à négliger ses devoirs en attendant la venue du Réformateur Bien Guidé, car la venue de ce Sauveur ne dispense personne d'aucun de ses devoirs, ni n'autorise l'ajournement d'une obligation, ni ne permet aux Musulmans de vivre dans l'indifférence, la négligence et l'apathie, comme un bétail sans berger.

 

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Hadith du jour

 

 

 

Excellence du mois de Ramadhan

 

Le Saint Prophète (saw) a dit : Ô vous les gens ! Nul doute, le mois d’Allah est venu à vous. Ce mois est pour Allah le plus noble des mois. Ses jours sont les meilleurs des jours, ses nuits les meilleurs des nuits et ses moments les meilleures des moments.

 

(Bihar al-Anwaar, vol 96, pg 356) 40 Ahadith Sur Le Mois De Ramadhan

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