Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

PrÉSentation

  • : le blog shiisme
  • : Bienvenue à tous, ce site comme vous pouvez le constater décrit les principes fondamentaux de l'islam et en particulier du chiisme. Un site qui se voit comme un lieu d'échange d'informations dans l'intention de faire partager ce qu'est réellement le chiisme à partir de sources fiables et non de rumeurs malhonnete comme en circulent tellement sur internet.
  • Contact

Visiteurs

Rechercher

Forum/Chat

Visiteurs

22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 12:21

Les 5 piliers de l'Islam: :

  • L'existance de Dieu et son Unicité, Mohammed est le Messager de Dieu (Shahada)
  • L'acquittement des 5 prières (Salat)
  • Le jeûne du Ramadan (Sawm)
  • Le Zakat, qui est l'aumône aux plus pauvres (Zakat)
  • Le pélerinage à la Mecque, au moins une fois, pour ceux qui en ont les moyens physiques et financiers (Hajj)

Le Musulman croit au Coran qui est le Livre Saint qui est la Parole d'Allah, et reconnait tout les Prophètes qui sont cités dans le Coran ( Abraham, Noé, Lot, Moise, David, Salomon, Jesus, Mohammed, etc ). Cette reconnaissance est obligatoire pour le Musulman. Le Coran reconnait également les " Gens du Livre " qui sont les Juifs et les Chrétiens et nous dis :

« Et ne discutez que de la meilleure façon avec les gens du Livre, sauf ceux d'entre eux qui sont injustes. Et dites : "Nous croyons en ce qu'on a fait descendre vers nous et descendre vers vous, tandis que notre Dieu et votre Dieu est le même, et c'est à Lui que nous nous soumettons". » (Al-Ankabout, 29 : 46)

Dans l'enseignement des Ahl el Beyt du Prophète Mohammed (saw), les bases de l'Islam sont ses cinq principes fondamentaux ( Uçul al-Din ) auxquels il est essentiel de croire. A cela s'ajoute d'autres principes essentiels comme :

  • La Justice d'Allah Al-‘adl al-Ilâhi )
  • La Mission prophétique ( Nubûwwah )
  • La succession du Prophète ( Imâmah )
  • Le Jour du Jugement ( Qiyâmah )
  • L'aumône du cinquième  ( Khoms )
  • La lutte missionnaire ( Djihad )
  • L’injonction de faire le bien ( Amr bil ma’aruf )
  • <!--[endif]-->L’interdiction du mal ( Nahyi ‘anil mounkar )
  • L’attachement au noble Prophète et aux membres de sa Famille ( Tawwala )
  • La séparation d’avec les ennemis du noble Prophète et des membres de sa Famille ( Tabarra )
  • Les dispositions relatives aux transactions commerciales, au mariage, le code pénal et judiciaire constituent d’autres branches de l’Islam.

Les Sources

Les sources de l'Islam et du Musulman sont :

  • Le Coran
  • La Sunna ( Tradition du Prophète )
  • La Raison
  • L'unanimité ou le concensus des savants

Pour comprendre l'histoire de l'Islam, il faut se baser sur c'est différents élements, en ajoutant les sources d'histoires. C'est ce qui nous permettra de comprendre l'évolution de la Umma durant 14 siècles.
Partager cet article
Repost0
21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 19:57
Cette article est publié suite à un témoignage que j'ai recu sur la maladie. De nos jours, de plus en plus de personnes se retrouvent seule face à leurs maladies, tantot ils sont  assez courageux pour remonter la pente, tantot le courage disparait et la douleur prend le dessus. C'est pourquoi je pense qu'il est important de faire un petit rappel pour les malades et non malades.


La maladie comme épreuve

 

Le prophète (Salla Allah ‘alih wa salem) a dit: "Le croyant est sans cesse éprouvé dans sa personne, dans sa progéniture et dans ses biens jusqu'à ce qu'il se rende à Dieu, exempt de toute faute".


Durant sa vie, l'individu est soumis à de nombreuses épreuves: la maladie, la pauvreté, la mort, les calamités...Ces circonstances douloureuses dévoilent chez lui un comportement qui peut exprimer soit de la révolte, soit de la reconnaissance, soit de l'ingratitude.

C'est là que Dieu nous apprécie. Sommes-nous constants dans l'aisance comme dans la pauvreté, dans la maladie comme dans la santé, dans le malheur comme dans la joie?

 

C'est à l'occasion de ces grands événements que notre foi est mise à l'épreuve et qu'elle révèle soit son authenticité soit sa fausseté. Dieu nous met en garde, les épreuves sont inéluctables et il faut s'y préparer afin de ne pas être pris au dépourvu. Elles existent pour nous éprouver.

Dieu dit: " Nous vous éprouvons pour connaitre ceux d'entre vous qui luttent, ceux qui sont constants." (Sourate 47:31)

 


La maladie et la prière


Et votre Seigneur a dit : "Appelez-Moi, Je vous répondrai. Ceux qui par orgueil, se refusent à M'adorer, entreront bientôt dans l'enfer, humiliés." (Coran, 40 : 60)

Selon le Coran, la prière, signifiant "appeler, s'exprimer, demander, chercher de l'aide", est le geste d'une personne se tournant sincèrement vers Dieu, et cherchant l'aide de son Seigneur, le Tout-Puissant, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux, en ayant conscience de sa dépendance envers Lui. La maladie est l'une de ces situations où une personne se sent dépendante et se rapproche encore plus de Dieu. De plus, la maladie est une sorte d'examen, conçu par Sa sagesse, et qui a lieu par Sa volonté, tel une mise en garde pour rappeler aux gens l'aspect éphémère et l'imperfection de la vie d'ici bas, et constitue une source de récompense dans l'au-delà pour le patient et le soumis.Ceux qui n'ont pas la foi, imaginent que le fait de recouvrer la santé passe par les médecins, les médicaments ou les progrès technologiques de la science moderne. Ils ne pensent jamais au fait que c'est Dieu qui fait en sorte que leur système physiologique fonctionne correctement lorsqu'ils sont en bonne santé, ou le fait qu'Il créé les médicaments et les médecins lorsqu'ils sont malades. De nombreuses personnes se tournent seulement vers Dieu lorsqu'ils en arrivent à la conclusion que les médecins et les médicaments sont inadéquats. Des gens dans une telle situation cherchent l'aide de Dieu seulement, réalisant que seul Lui peut les soulager de leurs problèmes. Dieu a révélé cette tournure d'esprit dans un verset :

Et quand le malheur touche l'homme, il fait appel à Nous, couché sur le côté, assis ou debout. Puis quand Nous le délivrons de son malheur, il s'en va comme s'il ne Nous avait point imploré pour un mal qui l'a touché. C'est ainsi que furent embellies aux outranciers leurs actions. (Coran, 10 : 12)

Quoi qu'il en soit, une personne qui jouit d'une bonne santé, qui n'est ni affligée ni n'éprouve de difficultés quelconques, doit prier et rendre grâce à Dieu pour le confort, la bonne santé et tous les autres bienfaits qu'Il lui a accordés.

L'un des aspects importants de la prière est celui-ci : en plus de prier à haute voix, il est important aussi pour une personne de faire tous les efforts possibles pour prier par des actes. Prier par les actes signifie faire de son possible pour atteindre l'objectif souhaité. Par exemple, un malade doit consulter un médecin spécialiste, prendre les médicaments qui le soulageront, et être hospitalisé si nécessaire, ou bénéficier d'une autre forme de soins particuliers. Parce que Dieu a lié tout ce qui se produit dans ce monde à des raisons spécifiques. Tout ce qui advient dans ce monde et dans l'Univers a lieu conformément à ces causes. Par conséquent, on doit prendre les mesures nécessaires en accord avec ces causes, et toujours attendre une issue qui ne viendra que de Dieu, avec humilité, soumission et patience, en sachant que c'est Lui qui amènera les réponses.
Ci-dessous des exemples de prières mentionnées dans le Coran :

Et [rappelle] Job, quand il implora son Seigneur : "Le mal m'a touché. Mais Toi Tu es le Plus Miséricordieux des miséricordieux !" Nous l'exauçâmes, enlevâmes le mal qu'il avait, lui rendirent les siens et autant qu'eux avec eux, par miséricorde de Notre part et en tant que rappel aux adorateurs. (Coran, 21 : 83-84)

Et [rappelle] Dhu'n-Nun [Jonas] quand il partit irrité. Il pensa que Nous n'allions pas l'éprouver. Puis il fit dans les ténèbres, l'appel que voici : "Il n'y a de dieu que Toi ! Gloire à Toi, certes oui, j'étais au nombre des transgresseurs." Nous exauçâmes [son appel] et le sauvâmes de son angoisse. Et c'est ainsi que Nous sauvons les croyants. (Coran, 21 : 87-88]

Et [rappelle] Zakariyyâ, quand il implora son Seigneur : "Ne me laisse pas seul, Seigneur, alors que Tu es le Meilleur des héritiers." Nous exauçâmes [sa prière], lui donnâmes Yahyâ et guérîmes son épouse. Ils [ces prophètes cités] concouraient au bien et Nous invoquaient par amour et par crainte. Et ils étaient humbles devant Nous. (Coran, 21 : 89-90)

Noé en effet, fit appel à Nous qui sommes le Meilleur Répondeur [qui exauçons les prières]. (Coran, 37 : 75)

Comme nous l'avons déjà dit, la prière ne doit pas servir seulement à nous soulager d'une maladie, ou de tout autre problème lié à ce bas monde. Un croyant sincère doit toujours prier Dieu et accepter tout ce qui vient de Lui. Une autre preuve encore du caractère miraculeux de ce livre résulte du fait que les bienfaits de la prière révélés dans plusieurs versets du Coran sont maintenant reconnus scientifiquement.

Et quand Mes serviteurs t'interrogent sur Moi, Je suis tout proche. Je réponds à l'appel de celui qui M'invoque quand il M'invoque. Qu'ils répondent donc à
Mon appel, et qu'ils croient en Moi, afin qu'ils soient bien guidés. (Coran, 2 : 186)




Hadith

 

Allah - IL est Puissant et Sublime - dit: «Lorsque J'éprouve Mon serviteur par une maladie, et qu'il se montre patient en s'abstenant de se plaindre (de sa maladie) devant ses visiteurs trois fois de suite, Je substituerais une meilleure chaire à sa chaire, une meilleure peau à sa peau et un meilleur sang à son sang. D'autre part, si Je décidais de l'appeler auprès de Moi, je l'appellerais sous Ma Miséricorde, et si Je décidais de le guérir, Je le guérirais en le dépouillant de tous péchés».

Le devoir d'un Musulman envers un autre Musulman est de le saluer lorsqu'il le rencontre, de lui rendre visite, s'il tombe malade, et d'assister à ses funérailles, s'il venait à mourir.

Traitez vos maladies, car Allah - IL est Sublime et Exalté - n'a pas fait descendre une seule maladie sans en avoir fait descendre le remède.

Evitez le médicament tant que votre corps supporte sa maladie, mais s'il ne la supporte pas, prenez-en alors.

Si l'un d'entre vous venait à avoir mal à la tête ou ailleurs, qu'il ouvre et lève ses mains vers le Ciel en récitant la Sourate al-Hamd, la Sourate al-Ikhlâç (No 112), la Sourate al-Falaq (No 113) et la Sourate al-Nâs (No 114), et puis qu'il passe ses mains sur son visage en l'essuyant. Ce faisant, son mal le quittera.

 "Makârim al-Akhlâq", op. cit., p. 359 -362 365


Partager cet article
Repost0
18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 23:48
Etant donné que le Saint Prophète était doué de prescience, il prédit à Abû Tharr, à diverses reprises, les événements futurs et les malheurs qui allaient le frapper personnellement par la suite.

Ainsi, selon "Musnad Ahmad Ibn Hanbal", un jour Abû Tharr, épuisé après de longues heures de prêche, se rendit au masjid et s'y endormit profondément. Le Prophète voulant lui exprimer sa sympathie pour ses efforts louables pour la Cause d'Allah, se dirigea lui aussi vers le masjid. Il (le Prophète) le réveilla et lui dit:

«O Abû Tharr! Que feras-tu si l'on venait à te chasser de ce masjid un jour?»

Abû Tharr répondit sans hésiter: "O Maître! Si cela venait à arriver un jour, je dégainerais mon épée et je trancherais la tête de celui qui essaiera de me faire quitter le masjid".

Le Prophète lui dit:

«Non, Abû Tharr! Ne fais pas cela, mais arme-toi plutôt de patience dans de telles circonstances. Va là où on t'enverra et marche vers l'endroit où on te conduira».

 

 

* Selon al-'Allâmah al-Majlicî, un jour le Prophète dit à Abû Tharr:

«O Abû Tharr! Tu vivras seul, tu mourras seul et tu seras ressuscité seul. Tu mourras seul dans l'exil. Quelques Irakiens te laveront, te mettront en linceul et t'enterreront». (Anwâr al-Qulûb).

* Toujours selon al-'Allâmah al-Majlicî, un jour 'Othmân et Abû Tharr étaient entrés en discutant dans la Mosquée du Prophète. Là ils virent le Messager d'Allah assis, penché sur un coussin. Ils se dirigèrent tous deux vers lui. Peu après, 'Othmân quitta le lieu. Le Prophète dit alors à Abû Tharr:

«O Abû Tharr! De quoi parlais-tu avec 'Othmân?».

Abû Tharr répondit: - Nous discutions d'un verset du Saint Coran. Le Prophète dit:

«O Abû Tharr! Un jour, pas très lointain, viendra où un différend sérieux surgira entre vous deux, et où chacun de vous deux, sera l'ennemi juré de l'autre. A cette époque-là l'un de vous sera l'oppresseur et l'autre l'opprimé. Abû Tharr! Tu ne devras jamais t'abstenir de dire la vérité, quelle que soit l'oppression de la tyrannie sur toi». (Hayât al-Qulûb).

Partager cet article
Repost0
18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 23:40

bebe_berceau.jpg


Je ne dépassais pas la trentaine quand mon épouse eut le 1er enfant.

Et je me rappelle encore cette nuit que j’ai passé en compagnie de mes copains jusqu’au bout de la soirée très tardivement donc et on parlait de tout et de rien mais beaucoup plus de rien des choses peu importantes et même banales.

J’ai toujours été celui qui sait faire rire les autres . Je savais imiter quiconque et toutes les voix.

Et cette nuit là je les avait fait beaucoup rire.

C’était ma passion et mon savoir faire.

Tout le monde y passait donc je ridiculisais tout le monde avec mes plaisanteries et il y’en avait qui évitaient de me rencontrer pour éviter d’être sujet d’un amusement d’une soirée.

Et je me rappelle que ce jour là je leur racontais l’histoire d’un aveugle rencontré le matin même dans un marché et à qui j’ai donné un cloche pied et le gars est tombé se relevant et cherchant bêtement qui l’a fait tomber il paraissait ridicule alors qu’il ne voit pas.

Et moi j’ai éclaté de rire sur lui au point où ça raisonnait dans tout le marché.

Cette nuit là donc je suis rentré très tardivement, j’ai trouvé ma femme la larme aux yeux qui m’attendait en me disant mais où étais tu donc ?

Elle paraissait très fatiguée. Elle allait accoucher.

Une larme s’écoula sur son visage j’ai senti alors que j’ai abandonné ma femme au moment où elle avait besoin de moi.

Je l’accompagne vite fait à l’hôpital donc et dans la salle d’attente j’ai attendu longuement et elle, entre temps souffrait terriblement des heures sont passées et pas encore accouché.

Epuisé je suis rentré chez moi en laissant mon numéro de téléphone pour qu’ils m’appellent quand s’est fait.

Quelques heures passent et ils m’appellent. j’y cours. Je demande à voir mon enfant ils me disent non tu vas d’abord voir le médecin. Je dis pourquoi ? j’ai besoin de voir mon fils pas le médecin et on insistât que j’aille voir le médecin accoucheur d‘abord.

Ce que je fais. Elle me dit votre bébé a une malformation dans ses yeux et il paraît être même aveugle.

J’ai pris ma tête entre mes mains repoussant ma colère et ma souffrance à cet état de fait et me rappela tout de suite l’aveugle du matin et ce que je lui ai fait.

Je suis resté comme une statut ne sachant que faire puis je me suis rappelé ma femme et je cours la voir.

Ma femme était une pure croyante, elle a accepté la chose se remettant à Allah.

Elle me disait toujours arrête de rire sur les autres.

Nous sommes sortis de l’hôpital et le bébé avec nous.

Et en réalité jamais je ne me suis occupé de lui et je considérais même qu’il n’était même pas à la maison. Quand dans la nuit il pleurait beaucoup je quittais la chambre pour aller dormir ailleurs.

Ma femme elle s’occupais beaucoup de lui et l’aimait énormément.

Quant à moi je ne le détestais pas mais je n’arrivais pas à l’aimer.

Quelques mois passèrent, il marchait à 4 pattes d’une façon bizarre, puis quand il a commencé à se mettre debout et à marcher nous avons constaté qu’il boitait aussi.

Et là je l’ai encore repoussé.

Après lui ma femme eut deux autres garçons.

Ils ont grandis ensemble tous les trois.

Je n’aimais pas rester à la maison, j’étais toujours avec mes copains, en fait j’étais comme une sorte de jouet dans leurs mains.

Et ma femme n’est jamais arrivée à être épuisée de réveiller sur ça mais en vain .

Elle me reprochait toujours d’être plus prés des deux autres enfants et différent avec Salem (laîné) et cette différence je l’affichais.

Ma femme décida de le mettre dans une école spécialisée pour handicapé et j’y ai adhéré.

Mes jours n’étaient que : boulot, dodo, soirée, et bouffe et je n’avais pas senti les années passer.

Un jour, un vendredi je me leva le matin et j’étais invité à déjeuner, je me prépare pour l’occasion donc costumé, parfumé et je me dirige vers la sortie.

En passant par le salon j’ai entendu Salem pleurer à chaude larmes.

C’était la première fois que je le voyais pleurer depuis qu’il était bébé. 10 ans sont passés et jamais je ne suis allé vers lui.

J’ai essayé de l’ignorer mais je n’ai pas pu.

A partir de la chambre je l’entendais appeler sa mère.

Je me suis dirigé vers lui et je lui ai dit : Salem qu’as tu ?

Quand il entendit ma voix il s’arrête net de pleurer.

Et quand il sentit ma présence il commencer à chercher quelque chose avec ses petites mains.

En fait il voulait me fuir. Comme s’il disait au fond de lui après dix ans ce n’est qu’aujourd’hui que tu sens ma présence ?? que j’existe ?? où étais tu donc pendant ces 10 années ??

Il rentra dans sa chambre. Il refusa au début de me dire pourquoi il pleurer, mais par la suite finit par le dire.

L’enfant pleurait, parce que son jeune frère qui avait pour habitude de l’accompagner à la mosquée pour la prière tardait à venir et il avait peur de ne pouvoir trouver une place au premier rang. Il avait appelé son frère et appelé sa mère mais personne ne répondit. Ils étaient absents.

Je me suis mis à regarder ses yeux aveugles entrain de pleurer.

Et je n’ai pas pu continuer à écouter la suite de ce qu’il avait à me dire.

J’ai porté ma main sur sa bouche pour qu’il ne dise plus un mot. Et je lui demande est ce pour ça que tu pleure Salem ?? et il répondit que oui.

Sur le champ j’ai oublié mes amis et j’ai oublié l’invitation, et je lui dis Salem ne sois pas triste, sais tu qui va t’accompagner à la mosquée ? il répondit oui c’est Omar. Je lui répondit alors non ce sera moi.

Surpris, puis doutant que encore une fois je plaisantais il commença à pleurer. J’ai alors essuyé ses larmes et pris sa petite main et je l’ai accompagné.

Je voulais l’emmener en voiture mais il refusa il me dit que la mosquée est tout prés et qu’il faut y aller à pieds..

Je ne me rappelle pas de la dernière fois où j’ai mis les pieds dans une mosquée.

Mais je sais que c’est la première que j’y rentre avec une peur et un regret sur tout ce que j’ai durant toutes ces années passées.

La mosquée était pleine mais j’ai quand même réussi à trouver place à Salem dans la première ranger.

Nous avons écouté l’imam et il a fait la prière à côté de moi où plutôt en réalité j’ai fait ma prière à côté.

A la fin de la prière il me demanda de lui ramener un livre de coran.

Je trouvais ça bizarre puisqu’il ne peut pas lire alors pourquoi il demande le livre.

J’ai failli ignorer sa demande , mais je l’ai fait car j’avais peur de le blesser. Je lui tends le livre il me demanda d’ouvrir la page de la sourate « el kahf » " la Caverne ". quand j’ai trouvé la page il prend le livre et le met devant lui et il commence à lire la sourate avec ses yeux fermés.

Ô Allah mais il est entrain d’apprendre la sourate entièrement. J’ai eu honte de moi et j’ai pris un autre livre.

J’ai senti alors que tous mes membres tremblait, j’ai lu et lu et lu et j’ai prié Allah qu’il me pardonne et qu’il m’oriente vers le droit chemin.

Je n’ai pu supporté et j’ai commencé à pleurer comme un enfant.

Il y avait encore quelques fidèles qui faisaient des prières en plus j’étais gêné. J’ai essayé de me retenir.

Mais ces pleures se sont transformé à sorte de défoulement. Je n’arrivais plus à me retenir. Je m’extériorisais en fait.

Jusqu’à ce que j’ai senti une petite main se poser sur mon visage m’essuyant les larmes, et c’était Salem.

Et je l’ai pris dans mes bras.


--------------------------------------------------------------------------------

“ Aucun père ne peut offrir de meilleur cadeau à son fils que les bonnes manières. “

“ J’ai dix enfants et je n’en ai jamais embrassé aucun. Le Prophète d’Allah regarda dans sa direction et lui dit : On ne fera pas preuve de bonté envers celui qui n’est pas bon. “

“ Le meilleur d’entre vous est celui qui se conduit le mieux envers sa famille et je suis le meilleur envers la mienne . “

“ Chaque fois qu’un musulman dépense quelque chose pour sa famille , en espérant là une récompense (de la part d'Allah) , cela lui est compté comme acte de charité . “
Partager cet article
Repost0
18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 23:24

L'ancien artiste de l'écurie Bad Boy, Loon - connu du public pour son titre "I Need A Girl" part 1 & 2- s'est retiré du hip hop pour des raisons spirituelles. En effet, ce dernier s'est converti à l'Islam et la transformation est impressionnante ! Désormais appelé Amir Junaid Muhadith, le rappeur de Harlem a récemment fait une déclaration publique à ce sujet sur la chaîne de télévision Al Jazeera.

« Je suis heureux d'avoir été accepté par l'Islam et d'avoir trouvé la paix de l'esprit. J'étais constamment à la recherche de cela lorsque j'étais dans l'industrie musicale… Grâce à l'Islam, j'ai été capable de faire cette recherche et je suis beaucoup plus en paix. L'époque Bad Boy est finie, je suis aujourd'hui ce que vous appelez un bon garçon. »

Difficile alors de savoir si Amir compte se remettre au rap. À ce sujet, il a d'ailleurs déclaré : « Pour le moment je suis concentré sur l'apprentissage de l'Islam et je commence à avoir plus de connaissances du din ( manière de pratiquer).... Je dois me protéger. Les médias, parfois, tentent d'utiliser ce genre de transition qu'il peut y avoir dans la vie d'un artiste pour se moquer de l'Islam ou n'importe laquelle des religions qu'une personne pourrait choisir… Mais Allah sait mieux que quiconque, alors peut-être que je m'y remettrais (au rap).»





Partager cet article
Repost0
10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 19:00
Qu’est-ce que le Do`â ou l'invocation
 
 
 
            Le Do`â’ est une imploration, une prière de demande, une supplication que nous adressons à Dieu pour qu’il satisfasse nos besoins, nous accorde Ses Bienfaits, pardonne nos péchés, nous aide à surmonter nos difficultés, à résoudre nos problèmes, à corriger nos défauts, à nous rapprocher de Lui, à touver le droit chemin et la paix intérieure. La portée du Do`â’ a toujours été, depuis Adam, l’arme favorite à laquelle recouraient les Prophètes, les Imams et les Croyants pieux pour mener à bien les tâches difficiles qui leur avaient été assignées, et à supporter les calvaires qu’ils ont souvent subis. C’est pourquoi, l’Islam a vivement reocmmandé aux Croyants d’emprunter ce moyen de communication avec Dieu pour arriver à bon port. Ainsi, le Coran nous informe que Noé, Abraham, Moise, Ayyoub, Zakariyyâ et d’autres messagers pratiquaient le Do`â’ surtout pendant les moments difficiles de leur vie, et il nous suggère par là-même de prendre conscience de la valeur du Do`â’ et de l’importance de cette forme d’adoration dans la relation entre l’homme et le Seigneur, ainsi que de son enracinement dans la notion de la Foi, puisque même les Prophètes qui représentent le sommet de l’humanité quant à leur proximité de Dieu et leur lien avec Lui, y recouraient.
           
Le Prophète Mohammad (ç) a dit:
           
“Le meilleur acte d’adoration est, après la lecture du Coran, le Do`â’ ”.
 
            Cette recommandation trouve sa confirmation dans divers versets coraniques à travers lesquels Dieu Lui-même exhorte les croyants à Lui adresser leurs prières de demande pour qu’Il les exacuce: “ Et quand Mes serviteurs t’interrogent sur Moi! Alors que Je suis tout proche! Je réponds à l’appel de qui fait appelle quand il M’appelle. Qu’ils cherchent donc à répondre à Mon appel, et qu’ils croient en Moi. Peut-être seraient-ils bien dirigés!” (Coran, II, 186)
            Et:
<< “Votre Seigneur a dit: “Interrogez-moi et Je vous exaucerai. Ceux qui, par orgueil, refusent de M’adorer entreront bientôt, humiliés, dans la Géhenne”>>. (Coran XL, 60)
            Ces deux versets montrent deux aspects de l’importance de Do`â’. Dans le premier verset, Dieu compatit à la détresse des serviteurs et les encourage à faire appel à Lui, et II leur promet qu’II leur viendra en aide et qu’II satisfera leurs besoins. Dans le second verset, le Do`â’ est présenté comme un acte d’adoration par lequel les hommes doivent témoigner de leur servitude envers Dieu, sous peine de paraître hautains envers Lui et de mériter donc Son terrible Châtiment.
           
            Le Do`â’ apparaît ainsi comme un moyen d’atteindre le salut dans ce bas-monde et dans l’Au-delà, et une ligne de démarcation entre la croyance et l’incroyance, le Paradis et l’Enfer.
           
            Sans doute, le Do`â’ trouve-t-il sa pleine signification dans le verset suivant: “Dis: Mon Seigneur ne se soucie pas de vous parce que vous ne L’invoquez pas et que vous avez crié au mensonge. Vous en verrez bientôt la conséquence inéluctable”. (Coran XXV, 77)
           
            II ressort de ce verset que Dieu prend soin de Ses serviteurs proportionnellement au degré de lien qu’ils établissent avec Lui par le Do`â’. La question qui se pose est comment un rite religieux acquiert une telle importance et comment il détermine, par son accomplissemnt, le rapport de l’homme avec son Seigneur? Pour tenter d’esquisser un élément de réponse à cette interrogation, il faut concevoir que le Do`â’ n’est pas un simple acte d’adoration ou une simple tradition religieuse formelle, mais l’expression vivante du sentiment de l’homme de son besoin constant de Dieu dans toutes ses affaires, et de la reconnaissance profonde de sa servitude, incarnée par sa convication intime de son attachement à Dieu et de la subordination totale de son existence à Lui.
 
            II va de soi qu’on ne saurait atteindre à une Foi vivante en Dieu sans ce sentiment et sans cette conviction, car la Foi n’a de sens que lorsqu’on a la conviction intime de l’existence d’une Toute-Puissance Illimitée et d’une Force Absolue et Infinie devant Laquelle l’homme apparaît faible, impuissant et incapable de justifier son existence autrement que par la Volonté divine.
 
            Notre besoin de Do`â’, c’est donc notre besoin d’exprimer cette foi en Dieu, et d’oeuvrer en vue de la maintenir vivante à l’intérieur de nous-mêmes, de la renouveler à tout moment, et de la consolider constamment.
            C’est pourquoi, il est dit dans le Hadith que le Do`â’ est “la moelle de l’adoration”, car il exprime la signification profonde de la servitude, de la soumission et du recueillement qu’incarme l’adoration, et sans lui, celle-ci équivaudrait à un corps sans âme; c’est pourquoi aussi, le Do`â’ sort du cadre d’un simple rite traditionnel que l’homme pratique par pure habitude, sans compréhension et sans conscience. Pour que le Do`â’ produise les effets escomptés et que les demandes qui y sont formulées soient exaucées, il est vivement recommandé que le solliciteur sache le sens des mots qu’il prononce et soit conscient de l’importance du Do`â’ et de sa signification générale. Selon l’Imam Ali, “ il n’y a rien à espérer d’un acte d’adoration sans une connaissance profonde, ni d’une lecture (récitation) sans un esprit de suite”. De même, on peut lire dans le Do`â’ quotidien du mois de Rajab: “O Mon Dieu! Je te demande par le sens de tout ce par quoi Tes représentants Te prient...”, ce qui montre que la compréhension du sens de ce qu’on lit dans le Do`â’, est en soi, un factuer d’exaucement des demandes qui y sont formulées.
 
            Toutefois, cela ne doit nullement nous décourager de lire le Do`â’, lorsque nous ne pouvons pas en comprendre la signification. Lire le Do`â’ est en soi, une prise de conscience de notre besoin constant de Dieu, de l’importance du Do`â’ pour nous, et un premier pas vers la compréhension de son contenu.
 
 
La Valeur et la Portée du Do`â’
           
Le Do`â’ est un moyen d’obtenir de Dieu qu’II exauce et satisfasse nos besoins au sens le plus large du terme. C’est donc un facteur susceptible d’influer même sur notre sort et de modifier notre destinée. La raison en est que, plus les croyants s’approchent de Dieu, plus ils méritent Sa Bonté et Sa Miséricorde. Or, le Do`â’ c’est ce qui rapproche le plus l’homme de son Seigneur.
            Certes, Dieu est toujours “ plus proche de l’homme que la veine de son cou” mais l’homme se laisee souvent distraire de Dieu et perd ainsi l’avantage de cette proximtité. Pour pallier à cette distraction, la Charî`ah a pris un soin particulier du Do`â’ et elle a désigné pour les différents moments et circonstances de la vie du croyant des Do`â’ spéciaux, afin que ce dernier reste plus souvent en contact conscient avec Dieu. Ainsi, il y a un Do`â’ pour chaque jour du mois, d’autres encore pour chacun des besoins de l’homme dans ce monde et dans l’Autre monde.
           
Tout en encourageant le croyant à L’invoquer par “crainte révérencielle” ou pour les besoins personnels, Dieu lui demande de L’invoquer aussi par pur esprit religieux et d’une façon désintéressée. II désigne du doignt ceux qui se contentent de L’implorer lorsqu’ils se trouvent dans l’adversité, mais qui L’oublient, dès qu’II les en sort: “Quand un malheur atteint un homme, il invoque son Seigneur, il revient reprentant vers Lui. Quand ensuite, Dieu lui accorde un bienfait, il oublie le mal dont il avait auparavant demandé d’être délivré...”
                                                       (Coran XXXIX, 8)
 
            Partant de là, la Sunnah du Prophète et les Hadith des Imams d’Ahl-ul-Bayt ont appelé les Musulmans à invoquer Dieu non seulement pour eux-mêmes, mais également en faveur de leurs frères de religion, afin qu’ils obtiennent de Lui plus qu’ils n’en obtiennent lorsqu’ils L’invoquent uniquement pour eux-mêmes. Ce faisant, I’Islam cherche à faire naître chez le Musulman un sentiment fraternel intime qui le conduit à ressentir devant Dieu et intimement les besoins de ses frères avant de penser à ses propres besoins. En témoigne cette parole de I’Imam Zayn al-`Abidine: “ Lorsque les Anges entendent le croyant prier intimement pour son frére ou qu’il lui souhaite du bien, ils disent: “Quel bon frère tu es pour ton frère! Tu lui souhaites le bien (en invoquant Dieu), alors qu’il est absent et tu l’évoques en bien! Dieu te donnera le double de ce que tu as demandé pour ton frère et le bien qu’II dira de toi sera le double du bien que tu as dit de lui. Tu lui auras rendu en outre une faveur qu’il te devra...”.
 
            Cette façon de prier pendant le Do`â’, pour autrui peut permettre au Croyant de transcender son égo et d’atteindre à un altruisme absolu qui le conduit à s’occuper des autres plus qu'il ne s’occupe de lui-même. L’exemple le plus touchant fut celui de Fâtimah al-Zahrâ’ dont son fils, l’Imam al-Hassan Ibn Ali a dit: << Elle passait la nuit à adorer Dieu et à prier pour les croyants et les Croyantes, sans prier pour elle-même. Lorsque je lui ai demandé “pourquoi ne pries-tu pour toi-même?”, elle m’a répondu: “Le prochain (le voisin) avant soi-même” >>.
 
            Pourquoi Dieu demande-t-Il au croyant de prier pour ses frères, alors qu’Il peut tout naturellement venir de Lui-même à l'aide de ces derniers, sans l’intervention de la prière d’un serviteur? Sans doute, l’Islam vise-t-il, par ce moyen, à développer chez le Musulman le sens des valeurs, un sens des valeurs plus fort et plus profond, lorsqu’il naît de l’intérieur de l’homme que lorsqu’il est inculqué par les prédications, donc difficilement assimilable, parce que venant de l’extérieur.
 
 
Le Do`â’ ne remplace pas l’effort et l’action
 
            Pendant le Do`â’, le Croyant qui prend conscience de sa dépendance totale à l’égard de Dieu et reconnaît son impuissance devant Sa Toute-Puissance, implore le Seigneur pour qu’II satisfasse ses besoins les plus immédiats et les plus lointains, ses aspirations matérielles et morales et pour qu’II lui accorde le salut dans ce monde et dans l’Autre monde. Ainsi, il est courant que le croyant prie Dieu, pendant le Do`â’, de lui assurer ses moyens de subsistance, la bonne santé, la prospérité, la bonne conduite etc... et il s’attend légitimement que Dieu exauce ses voeux et subvienne à ses besoins. Mais le recours au Do`â’, ne doit nullement nous conduire à croire que nous pouvons nous cantonner dans un attentisme passif et dans l’inaction totale en comptant sur Dieu pour résoudre nos problèmes et satisfaire nos besoins. Une telle conception du Do`â’ est tout à fait erronée, car l’Islam ne croit pas au miracle dand la vie générale de l’homme, mais à la loi de causalité dont Dieu a doté les choses. En effet, Dieu a mis une cause à l’origine de toutes choses: la vie, la mort, la santé et la maladie, la pauvreté et la richesse, la victoire et la défaite. II a appelé l’homme à tenir compte des causes de ces choses et à compter ensuite sur Lui pour qu’II écarte les obstacles accidentels et imprévisibles qui entraveraient ses efforts ou qui les dévieraient de la direction dans laquelle ils sont déployés. L’homme doit tout d’abord utiliser à fond les capacités intellectuelles et physiques dont Dieu l’a dotées, lorsqu’il désire obtenir ou atteindre quelque chose, et ce faisant, il peut demander à Dieu de s’occuper de ce qui dépasse ses capacités: “ Mon Dieu! J’ai fait tout ce que je pouvais ! Aide-moi donc pour ce qui n’est pas en mon pouvoir” . Cette façon de se fier à Dieu aide le Croyant à faire face à son sentiment d’impuissance devant les forces occultes de l’inconnu. Donc le recours au Do`â’, loin de nous inciter à l’inaction, doit nous éviter de tomber dans le désespoir et dans le sentiment d’impuissance devant les forces qui nous dépassent. Car, dès lors que nous sentons la Toute-Puissance de Dieu avec nous et que nous avons le sentiment qu’Elle pallie à notre impuissance, nous pouvons entreprendre, agir et déployer tous nos efforts sans craindre l’échec et sans être découragés préalablement par les menaces de l’inconnu.
 
            Pour conclure, rappelons que beaucoup de hadith nous disent que le Do`â’ de celui qui ne tient pas compte des causes naturelles des choses (le travail pour gagner sa vie, le médicament pour guérir une maladie, la force pour réaliser la victoire) ne sera généralement pas exaucé.
 
            Abstraction faite de tous les besoins que nous demandons à Dieu de satisfaire pendant que nous faisons le Do`â’, celui-ci est en soi, un besoin intérieur et naturel du Croyant. En effet, le Croyant qui récuse toute forme de servitude en dehors de sa servitude à Dieu, éprouve parfois ce besoin de Do`â’ à l’intérieur de lui-même, tout comme il ressent le picotement de la faim lorsque son organisme a besoin de nourriture. Le Do`â’ est pour ainsi dire la faim (du croyant) de tendresse et de paix dont ont souvent besoin le coeur et l’âme. Dans l’adversité, devant la pression des problèmes qui l’accablent et lors de l`accumulation des crises intérieures et extérieures, l’homme a besoin d’exprimer et d’extérioriser les douleurs qui le rongent et le déchirent, et les sentiments effervescents qui l’agitent, sans entamer sa fierté, ni blesser sa dignité. Pour se soulager et se défouler, tout en préservant sa dignité, le Croyant touve dans le Do`â’ un milieu naturel et un climat sain qui lui permet de se présenter devant Dieu avec une âme d’enfant, une âme limpide, pure, simple, spontanée, innocemment révoltée. II pleure et implore, se plaint et se complaint, sollicite et insiste. II n’épargne aucun effort pour montrer l’étendue de sa faiblesse, une faiblesse dont il se réjouit, et se veut fier, étant convaincu qu’elle le rapproche de la Source du Pouvoir Absolu dont il peut tirer la force de faire face aux difficultés inépuisables de la vie. Si la nature de l’homme est faite de telle sorte qu’elle a besoin souvent de montrer sa faiblesse, il est rare que faiblesse rime avec fierté. La seule faiblesse dont on peut être fier est celle dont fait montre la créature devant le Créateur.
 
            Ainsi, le Do`â’ est, en dernière analyse, un facteur de renouvellement de la force de vivre chez l’homme. II évite à ce dernier de sombrer dans l’angoisse, de s’étouffer sous le fardeau de ses problèmes et la pression de sa fierté et de devenir un homme démoralisé et comlpexé.


 
Partager cet article
Repost0
10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 17:17



Partager cet article
Repost0
10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 17:06



Partager cet article
Repost0
10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 16:25



Do`â’ Komayl tire son nom de Komayl Ibn Ziyâd al-Nakh`î à qui I’Imam Ali avait  appris cette   Prière de Demande.

 

        Do`â’ Komayl est l’un des plus célèbres Do`â’ en Islam. De nombreux uléma l’ont mentionné dans leurs écrits. Citons quelques-uns d’entre eux:

 

1. Mohammad Ibn al-Hassan al-Tûsî (385-460 H.) dans “Miçbâh al-Motahajjid”.

 

2. Ali Ibn Tâwûs (589-664 H.) dans “Al-Iqbâl”.

 

3. Ibrâhim Ibn Ali al-Kaf`amî dans “Al-Miçbâh” et dans “Al-Balad al-Amîn”.

 

4. Al-Majlicî (1037-1111 H.) écrit,  dans “Zâd al-Ma`âd”,  que ce Do`â’ est l’une des meilleures supplications. Cette “Prière de   demande“ figure également dans les principaux recueils et livres de Do`â’. La lecture de ce Do`â’ a lieu surtout le soir de la veille de la mi-mois de Cha`bân, ainsi qu’à la veille au soir de chaque   vendredi (jeudi soir) .

 

Dans de nombreux pays, des groupes de Muslmans se réunissent spécialement dans des assemblées de lecture de Do`â’ Komayl tous les jeudis soir.

 

        II est dit que quiconque lit le Do`â’ Komayl, Dieu exaucera ses voeux, le soustraira à la malveillance de ses ennemis, augmentera ses moyens de subsistance et absoudra ses péchés.  

 

        On rapporte que I’Imam Ali a dit à Komayl Ibn ziyâd: “ Si tu apprends ce Do`â’, et que tu le récites une fois tous les jeudis soir, ou une fois par mois, ou une fois par an ou, à défaut, une fois dans la vie, tu seras satisfait, pourvu de moyens de subsistance, triophant et pardonnable”.

Partager cet article
Repost0
10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 16:23

INVOCATION DE KOMAYL

 

بِسْمِ اللهِ الرَّحْمن الرَّحيم

( Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm)

Au Nom de Dieu, Le Clément, Le Miséricordieux

 

 

(Allâhomma innî as'aloka bi-Rahmatik-al-latî wase`at kolla chay'-in)

اللّهُمَّ اَنّي اَسئَلُكَ بِرَحْمَتِكَ الَّتِي وَسِعَتْ كُلَّ شَيءٍ
Mon Dieu! je te prie: Par Ta Miséricorde qui a entouré toute chose ,

-----------

(Wa bi-qowwatik-al-latî qaharta bihâ kolla chay’ wa khadha`a lahâ kollo chay’ wa thalla lahâ kollo chay’-in),

 

شَيءٍ كُلُّ لَها وَذّلَّ شَيءٍ كُلُّ لَهاَ وَخَضَعَ شَيءٍ كُلَّ بِها قَهَرْتَ الَّتي وَبِقُوَّتِكَ

par Ta Force avec laquelle Tu as vaincu toute chose et devant laquelle toute chose s’est soumise et s'est humiliée,

-----------

 (Wa bi-jabarûtik -al-latî ghalabta bihâ kolla chay'-in),

وبِجَبَروتِكَ التي غَلَبْتَ بَها كُلَّ شَيٍْ

et par Ta Toute-Puissance grâce à la quelle Tu as triomphé de toute chose,

-----------

(Wa bi-`izzatik-al-latî lâ yaqûmo lahâ chay’-in),

وبِعــِزَّتِكَ الَّتـي لاَ يـَقـُومُ لَهَـا شَـــــيءٌ

et par Ta Gloire devant laquelle aucune chose ne peut se dresser,

-----------

 (Wa bi-`adhamatik -al-latî mala’at kolla chay'-in),

وبِعَظَـمَتِكَ الَّتـي مَلَأت كُلَّ شَيٍْ

et par Ta Grandeur qui a rempli toute chose,

-----------

  (Wa bi- Soltânika-al-lathî   `alâ Kolla chay’-in),

وَبِسُلطانِكَ الَّذي عَلى كُلَّ شَيٍْ

et par Ta Souveraineté qui  s’est hissée au-dessus de toute chose,

-----------

(wa bi-wajhik-al-bâqî  ba`da   fana’i kolli chay’- in),

وَ بِـوَجْهِكَ الباقي بَعدَ فَنآءِ كُلِّ شَيءٍ

et par Ta Face qui se perpétue après l’anéantis-sement de toute chose,

-----------

 (wa bi-asmâ’ik-al-latî mala’at arkâna kolli chay’-in),

وبِأَسمَآئِكَ الَّتي مَلأَتْ اَركانَ كُلِّ شَيءٍ

et par Tes Noms qui ont  rempli les piliers de toute chose,

-----------

 (wa bi-`ilmik-al-lathî ahâta bi-kolli chay'-in),

وَ بِعِلْمِكَ الَّذي اَحاطَ بكُلِّ  شَيءٍ

et par Ta Science qui est au fait de toute chose,

-----------

(wa bi-nûri wajhik-al-lathî adhâ’a laho kollo chay’-in),

وبِنُورِ وَجْهِكَ الَّذي اَضَآءَ لَهُ كُلُّ شَيءٍ

et par la Lumière de Ta Face qui a illuminé toute chose!

-----------

(yâ  nûro, yâ qoddûs-o, yâ awwal-al-awwâlîn-a, wa yâ âkhir-al-âkhirîn- a)

يا نُورُ يا قُدُّوسُ يا اَوَّلَ الاَوَّلينَ ويااَخِرَ الاخرِينَ

O Lumière! O Saint! O Premier des premiers et le plus Eternel des éternels.

-----------

(Allâhom- m- aghfir liya-  th -  thonûb-   al- latî tahtik- ol- `içam-a)

اللّهُمَّ اغفِر لِيَ الذُّنُوبَ الَّتي تَهتِكُ العِصَمَ

O Mon Dieu! Pardonne-moi les péchés qui déshonorent les chastetés,

-----------

(Allâhom-m-aghfir liya- th- thonûb- al- latî tonzil-on- niqam-a)

اَللّهُمَّ اْغْفِر لِيَ الْذُنوبَ الَّتي تُنْزِلُ الْنِقَمَ O Mon Dieu! padonne-moi les péchés qui appellent les vengeances.

-----------

(Allâhom-m-aghfir liy- a- th-thonûb-al- latî toghayyer-on-ni`am-a)

اَللّهُمَّ اغْفِر لِيَ الذُّنوبَ الَّتي تُغَيِّرُ النِّعَمَ
O Mon Dieu! pardonne-moi les péchés qui modifient Tes Bienfaits.

-----------

(Allâhom-m-aghfir liya- th-thonûb-al-latî   tohbis-od-do`â’-a)

اَللّهُمَّ اغفِر لِيَ الذُّنُوبَ الَّتي تَحبِسُ الدُّعآءَ

O Mon Dieu! Pardonne-moi les péchés qui empêchent l’Invocation.

-----------

(Allâhom-m-aghfir liya-th-thonûb- al- latîi   tonzil- ol-balâ’-a)

اَللّهُمَّ اغْفِر لِيَ الذُّنُوبَ التَّي تُنزِلُ البَلآء

O Mon Dieu! Pardonne-moi les péchés qui apportent le malheur.

-----------

(Allâhom- m-aghfir liya- th-thonûb- al-latî   taqti`-or-rajâ’- a)

اَللّهُمَّ اغفِر لِيَ الذُّنُوبَ التِّي تَقطَعُ الرَّجَآءَ

O Mon Dieu! pardonne-moi les péchés qui dissipent l’espérance.

-----------

 

Partager cet article
Repost0

Hadith du jour

 

 

 

Excellence du mois de Ramadhan

 

Le Saint Prophète (saw) a dit : Ô vous les gens ! Nul doute, le mois d’Allah est venu à vous. Ce mois est pour Allah le plus noble des mois. Ses jours sont les meilleurs des jours, ses nuits les meilleurs des nuits et ses moments les meilleures des moments.

 

(Bihar al-Anwaar, vol 96, pg 356) 40 Ahadith Sur Le Mois De Ramadhan

Calendrier

Qu'en pensez vous?